Mini-hack Ikea: le lit de poupée
Ma fille aime jouer à la maman, parfois un peu trop puisqu’elle gronde son frère à ma place... mais c’est très mignon, si on arrive à rester sérieux le temps de la gronder et de lui expliquer. Elle aime préparer les repas, jouer à l’ordinateur (en faisant semblant, non mais, c’est mon ordi !), porter des robes longues, bref, c’est une petite bonne femme très touchante. Comme nous lui avons offert pour Noël une maman renard et son petit, je me suis dit que ce serait une bonne idée de lui permettre de jouer à les coucher dans un lit semblable au sien.
En cherchant un lit de poupée qui ne soit pas une explosion de Disney ou de fanfreluches roses, un seul modèle est revenu constamment: celui d’Ikea. Il est neutre, simple, vraiment mignon dans sa sobriété, et en bois massif ! Et à 15 euros, j’étais partante pour mettre les quelques euros supplémentaires pour ne pas avoir de plastique, tout en refusant de dépenser les dizaines d’euros nécessaires pour avoir des décors de princesse (beurk !!).
C’est le genre de projet que j’aime réaliser: rapide, facile, et gratuit. Il me restait un fond de pot de peinture blanche, la même que celle du lit de ma puce. J’ai donc peint le bois brut en blanc (une sous-couche, deux couches de blanc en Tollens Prestige blanc satin).
La couverture était la deuxième chose que je voulais changer; j’avais une vieille couverture feutrée et un reste de tissus de la tapisserie du lit. En gardant le « matelas » bleu qui me plaisait bien, j’ai pris les mesures de la couverture et l’ai refaite avec un côté en couverture orange, et l’autre en tissus coton. Pour le coussin, j’ai simplement fait une housse à l’existent.
Je fonds chaque fois que je vois ce petit lit à côté de l’immense lit de ma Poussinette... ça me rappelle à quel point ma petite est devenue grande, assez grande pour dormir dans un lit d’adulte, et encore toute petite et perdue dedans.
Vous n’avez pas envie de vous glisser sous la couette avec Fibi et son petit Kitsune ? Moi oui... il faut vraiment froid, il pleut, et c’est dans ces moments que ce genre de DIY doux et tendre fait sens.
Une étagère de bureau stylée: la boîte noire
En revanche, je rêve ! D’une surface de travail dégagée, d’étagères de bibliothèque pour accueillir mes livres chéris, et d’un décor assez sobre et épuré pour ne donner qu’une seule envie: travailler. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, un cubicule façon Matrix ne me donne vraiment pas envie de travailler, juste de déprimer...
J’ai bien sûr amassé des idées sur Internet:
On commence par mon préféré... Beaucoup de blanc, un papier peint hallucinant, et cette étagère sur le côté ! D’accord, je déteste quand on stocke les livres empilés. C’est peut-être joli et tout, mais pour moi, c’est non. Un livre, c’est fait pour être lu, et on ne le choisit pas pour la couleur de sa couverture ! Désolée les magazines de déco, mais là, je ne comprends pas. On achète un livre pour le lire... enfin, je crois.
(Notez les deux boîtes sur l’étagère du bas)
D’accord, il s’agit ci-dessus d’un restaurant, mais tout de même: montants en tuyauterie noire ultra-sobre, étagères en bois bien épais et irrégulier, et déco à base de plantes, et de (oh !) panier et boîtes noires. Serait-ce récurrent ?
Ci-dessus, encore Emily Henderson à la décoration. Clairement, ce n’est pas une bibliothèque, mais c’est une étagère belle, aérée et équilibrée. A utiliser comme inspiration, rien de plus. Et, quelle surprise, des boîtes et du noir !
Encore une étagère qui utilise les livres comme piédestal, et ça m’énerve. Comme si on ne se fournissait qu’en livers d’images prétentieux. Bref, je n’aime pas. En revanche, j’aime les couleurs, les objets, et, ohlalalala, des boîtes ! Du noir !
Au cas où vous n’auriez pas compris le lien, à défaut de créer une bibliothèque qui n’est pour l’instant pas au programme, je me suis offerte pour rien du tout une boîte noire qui semble en être l’élément incontournable ! On part d’une boîte trouvée par ma belle-soeur dans un abri de jardin en décomposition:
Ca, c’est la version post-nettoyage ! J’ai tout frotté et poncé pour enlever des choses que je ne veux pas mentionner pour ne pas effrayer les petits enfants qui pourraient me lire. Ensuite, j’ai utilisé un fond de pot de peinture noire que nous avions utilisée pour le salon (j’aime bien utiliser les fonds de pot... l’ennui, c’est que je mesure assez mal ce dont j’ai besoin, et j’ai dû une fois ou deux racheter un pot pour finir de peindre...).
Version post-peinture:
C’est un noir très mat, fragile, et j’ai laissé les ferronneries rouillées que je trouve magnifiques avec le noir. Il y a tous les trous de bébêtes, j’espère qu’il n’y a pas de cadavre dedans...
Et sur mon horrible étagère surchargée:
Non. Pas bon. Comme quoi, des fois, c’est beau pas seulement à cause des boîtes noires...
(mais je persiste à ne pas aimer quand les livres servent de piédestal ou d’objet de décoration parce que leurs couleurs sont jolies. Vous faites ça, vous ?)
