Cookies au beurre salé (carambar)

Je continue ma quête des cookies parfaits à travers l’exploration d’un de mes livres de cuisine préféré: Cookies, de Martha Stewart. Je l’ai acheté à l’occasion d’un voyage aux Etats-Unis, alors que l’espace dans ma valise était limité, c’est dire si j’en avais envie ! Et je ne saurais trop le recommander à celles et ceux qui ont envie de réaliser des petits gâteaux. Mon projet initial était d’en faire pour les enfants, à la place des pâtisseries industrielles; hélas, à chaque fois que je fais une recette, tout part en deux jours ! J’ai beau adorer la pâtisserie, je n’en fais pas toutes les semaines.

Ce que j’aime le plus dans ce livre, c’est l’index. Au lieu de nous embêter avec des noms compliqués ou techniques, l’index est simplement constitué de photos des gâteaux, classés en fonction de grandes catégories comme « light and airy » ou « rich and dense ». Du coup, on s’amuse avec les enfants à choisir le prochain cookie !

Le dernier en date par contre, c’est mon chéri qui l’a choisi: le « cashew caramel cookie » (cookie au caramel et à la noix de cajou). C’est un goût surprenant car... breton. Préparez-vous pour le cookie au caramel au beurre salé ! La recette nécessite une « cup » américaine, mais on en trouve maintenant dans tous les magasins d’ustensiles de cuisine.

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Cookie aux noix de cajou et caramel au beurre salé

Pour environ 40 cookies


Ingrédients
1 2/3 cup de farine blanche
1/2 cuillère à café de sel
2 1/2 cup de noix de cajou salées
3 cuillères à café d’huile de noix
115g de beurre à température ambiante
3/4 cup de sucre roux
1/2 cup de sucre en poudre
1 gros oeuf
1 cuillère à café d’extrait de vanille
20 carambars
1/4 cup de crème épaisse à 30%


Préchauffez le four à 170°C.

Mélangez la farine et le sel.

Hachez grossièrement 1 cup de noix de cajou, puis passez le reste au mixeur (je n’ai pas de mixeur, j’ai simplement haché plus finement). A la poudre de noix de cajou, ajoutez l’huile pour obtenir un mélange à consistance de purée.

Dans un bol, mettez la purée de noix de cajou, le beurre, les deux sucres. Mélangez jusqu’à ce que le mélange blanchisse et soit un peu mousseux. Ajoutez l’oeuf et la vanille, et mélangez encore. En plusieurs fois, ajoutez enfin la farine puis les noix de cajou hachées grossièrement.

Préparez les cookies comm d’habitude: faites de petits tas un peu aplatis sur une plaque de four recouverte de papier cuisson.

Cuisez au four pendant 12 ou 13 minutes, puis laissez refroidir sur une grille.

Pendant que la cuisson se fait, mélangez les carambars et la crème dans une casserole, à feu très doux. Pour faire les zig-zags de caramel, j’utilise un accessoire à deux euros consistant en une bouteille en plastique et un embout, mais on peut faire ça avec une douille ou même, tout simplement, avec une cuillère.

Laissez le caramel refroidir, puis stockez dans un récipient hermétique. Les cookies se conservent pendant 3 jours d’après le livre, ils étaient toujours bons quatre jours plus tard. J’imagine qu’on peut les congeler.

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Bon ap ! J’ai servi ces cookies avec une pomme au four, c’était parfait !

... quoique légèrement calorique. Mais bon, ce sont des cookies, non ?

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Cocottes Le Creuset: Gâteau aux poires et yaourt de brebis

Allez savoir pourquoi, mais j’adore Le Creuset. En fait, je sais pourquoi: le peu de leurs produits que je possède fonctionne à la perfection.

Tout a commencé par une cocotte ovale couleur kiwi, dans laquelle j’ai raté un nombre incalculable de lapins à la provençale, mais peu importe ! j’étais tombée amoureuse de son poids, de sa solidité, et de sa couleur. Kiwi winner ! Peu de choses m’auraient fait persévérer jusqu’à réussir, enfin, les filets mignons de porc à la moutarde (selon cette recette) et des tas d’autres trucs. Mais le vert kiwi... je veux m’en servir tous les jours !

Après le Papa cocotte est venu s’ajouter le reste de la famille: le plat à tarte (kiwi), le plat à gratin carré (kiwi) et le grand plat oval (cobalt, ma deuxième couleur chéri qui a été arrêtée !! Ramenez-la !!). J’avais beaucoup hésité avant de commencer à acheter dans cette catégorie; Le Creuset est pour moi le spécialiste de la fonte émaillée, et je ne voyais pas trop quel savoir-faire ils pouvaient apporter en céramique.

Erreur. Déjà, je ne veux plus voir un moule à tarte en téfal ou autre: ça ne marche jamais, et de toute manière, soit je beurre le tout, soit je mets du papier cuisson. Je ne veux plus de métal, plus de téfal, juste de la céramique. Bien sûr, il faut faire attention à ne pas la laisser tomber, mais je n’ai jamais eu de problème de ce côté pour l’instant (touchons du bois...). Et, rien à faire, Le Creuset fait de beaux et bons produits en céramique. A ce stade, la seule chose que je n’ai pas envie d’essayer est leurs plastiques, mais c’est parce que j’essaye d’éviter le plastique en général.

Il y a quelques années, devant mon enthousiasme pour ces produits (qui ne sponsorisent pas cet article, je le précise, mais si vous le lisez et que vous travaillez chez Le Creuset, n’hésitez pas à m’envoyer des plats kiwis ou cobalt !), mon chéri m’a offert quatre mini-cocottes dans des couleurs assorties. Je ne les ai jamais utilisées; le livre qui les accompagnait proposait des recettes qui se photographient bien, mais qui se font difficilement, avec même des erreurs: une recette met dans la liste des ingrédients seize poireaux. Seize poireaux pour quatre MINI-cocottes ? Je ne crois pas !

Donc, ces jolies mini-cocottes ont pris la poussière pendant trois ans dans mes placards. Or, depuis, j’ai fait un tri incroyable grâce à la méthode KonMari dont je vous rebats les oreilles depuis des mois. Quid des mini-cocottes, me demandez-vous ? Elles ont réussi le premier examen, mais sans conviction. Le deuxième aussi. Elles étaient comme ces élèves qui ne sont pas premiers de classe, mais qui réussissent toujours à avoir juste au-dessus de la moyenne pour intégrer l’année suivante.

Jusqu’à la semaine dernière. Je venais de faire un énième bread pudding au chou-fleur dans le grand plat cobalt lorsque j’ai pris une décision: soit j’utilise ces mini-cocottes, soit je les donne. J’ai donc fait un test. Et un autre, de la même recette, trois jours après.

Verdict: elles sont géniales ! Faite le gâteau le plus plan-plan de la planète, mais mettez-le dans ces mini-cocottes, et tout de suite, votre repas prend des airs de fête ! Les enfants ont adoré, surtout quand je leur ai proposé de choisir la couleur de leur cocotte. Ce fut un succès !


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Gâteau aux poires et yaourt de brebis (pour 4 mini-cocottes)
adapté de Veggie, de Cléa



2 yaourts de brebis (250g)
4 oeufs
80g de sucre blond
120g de farine blanche
1 cuillère à café de levure chimique
1 cuillère à café de gingembre en poudre
4 poires

Battez les oeufs avec le yaourt et le sucre.

Incorporez la farine, la poudre à lever et le gingembre.

Versez le mélange dans les mini-cocottes, environ aux 2/3 de la hauteur.

Pelez et épépinez les poires, puis découpez-les en petits dés. Disposez-les sur la pâte.

Enfournez pendant 20 minutes à 180°C. Servez tiède ou froid.

(Pour faire plus joli et plaire à ma Poussinette qui aime le rose en ce moment, j’ai rajouté quelques grains de sucre).


Je pense qu’il est difficile de faire plus simple en matière de gâteau; et pourtant, rien que de les mettre dans les cocottes les a rendus un peu moins ordinaires, un peu plus festifs. Magique !

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La nouvelle étiquette à table ?

Je suis de celles à qui on a donné des règles de base en ce qui concerne les manières à table. Ce n’était rien tiré de la comtesse de Rotschild, plutôt des évidences de gentillesse en cas d’invitation : on mange tout ce qui est servi par la maîtresse de maison (même si on n’aime pas), on finit son assiette, on remercie (même si on n’aime pas, mais peut-être en termes plus vagues), on ne met pas les coudes sur la table, on aide à débarrasser la table si ça fait sens, on replie sa serviette et on la range dans son rond ou sa pochette s’il y a lieu... bref, des choses toutes simples, du moins à ce qu’il me semblait.

ll n’y avait qu’une unique exception à la règle de tout manger: les allergies et, en général, les conditions médicales. Rares à l’époque, elles nous semblaient la seule occasion de poser ses conditions à la cuisinière, tout simplement parce que le malade n’y pouvait rien. Avant d’inviter un nouvel ami, nous demandions s’il avait des allergies, de même que ma mère adaptait ses menus à des diabétiques ou autres.

Jusque là, tout allait bien.

Il y a bien le problème de ce couple d’amis juifs, dont les interdits et obligations alimentaires sont plus longues que la Recherche du temps perdu, et tout aussi compliqués; mais voilà, il n’y avait qu’eux, et comme nous les adorons, nous les considérons comme l’exception qui confirme la règle, l’important étant de les voir le plus possible.

Cependant...

Je constate une étrange épidémie d’exigences déraisonnables, qui ne soient ni médicales ni religieuses. Je comprends les contraintes des allergiques et des malades - pire, je demande à les connaître pour faire plaisir à mes invités qui en souffrent. Je peux admettre les interdits alimentaires de nature religieuse, à condition qu’iles soient présentés avec gentillesse (ce qui a toujours été le cas dans mon expérience).

Mais là, est-ce que ça ne commence pas à dépasser les bornes ? Des personnes en parfaite santé s’imposent à elles-mêmes des régimes végétariens, paléolithiques, sans gluten, sans sucre, végan, bio, locavore, et que sais-je encore... et semblent attendre de la maîtresse de maison qu’elle soit au courant de leurs choix et en plus, les respecte ?! N’est-ce pas le comble de l’impolitesse ?? Que ces régimes soient pratiqués à la maison, bien sûr ! Moi-même, je mange le plus possible de bio et de local, et j’adore la cuisine végétarienne. Mais ce n’est pas pour autant que je l’exporte !

J’ai pris conscience de cette situation quand un membre de ma famille m’a raconté cuisiner uniquement avec de la crème de soja, pour ses invités qui ne prennent pas de laitages de vache (par choix, pas par allergie). Et du bouillon de légumes bio. Et de la viande bio à 150€ le kilo du boucher réputé du coin. N’est-ce pas punir l’hôtesse de sa gentillesse de recevoir du monde ? Etre invité, est-ce que ça ne devrait pas être au contraire une occasion de se faire tout petit et facile à vivre ?

Il me semble qu’il y a une confusion naissante entre la personne qui reçoit et un restaurant. Bien sûr que dans un restaurant, je commande ce que j’aime; mais la cuisinière domestique n’est pas une brigade à elle seule, elle a peut-être un métier différent dans la journée, et peut-être ne peut-elle pas consacrer huit heures à la préparation d’un unique repas dont l’objectif initial était de passer un bon moment entre amis.

C’est un décalage progressif de la volonté de faire plaisir à ses invités à un stade où les invités posent leurs exigences pour que la maîtresse de maison les satisfasse. Et ça me semble... malpoli. Le contraire, bizarrement, ne me gêne pas. Une amie me propose deux plats possibles, dont un risotto aux champignons. Je raffole de risotto et de champignons ! S’il-te-plaît ? Ainsi, elle est certaine de me faire plaisir, tandis que je n’impose rien.

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Parce que cette situation me met un peu en colère, je l’avoue, j’ai fait une crise de ras-le-bol dans un verre d’eau. Il m’est déjà arrivé de proposer en fin de repas des tisanes et des thés. « Non merci, ce n’est pas du thé bio », me suis-je entendue répondre. J’ai déjà eu aussi: « je n’aime pas le thé vert » et « il n’y a pas de tisane aux fruits ? ». Ce n’était pas plus simple de me répondre simplement « non merci, finalement, j’ai assez mangé » ??

A présent, j’ai dans mon placard TROIS pots de thé. Il y a le pot à thé noir; parfois, c’est de l’Orange Jaïpur pas bio en sachet, parfois, c’est un thé en vrac pas bio d’Auchan, et parfois, c’est un grand thé d’Unami. Mais il n’y en a qu’un. Il y a le pot à tisane, avec une tisane en vrac, parfois bio, parfois pas. Et il y a le pot à thé spécial, parfois vert, parfois blanc, parfois vide.

Pourquoi seulement trois pots ? Parce que j’ai constaté que quelque soit la quantité et la qualité des thés proposés, il y a toujours quelqu’un qui ne trouve pas ce qu’il/elle cherche. La variété des choix n’y fait rien, alors autant limiter mon stockage et me donner le plaisir d’acheter plus souvent mes thés favoris. Je n’aurai jamais l’infinité de thés nécessaires à satisfaire le peu de gens que je reçois. Vous n’en voulez pas ? Prenez de l’eau.

Cependant, je continue à tenir compte des interdits alimentaires que certains de mes amis se donnent à eux-mêmes. En râlant. En ne leur rendant pas la pareille et en mangeant les repas qu’ils me proposent, la plupart du temps avec grand plaisir, mais parfois, la maîtresse de maison arrive fièrement avec le seul plat que je déteste, le cassoulet. Vous savez quoi ? J’en ai mangé une grande assiette. J’ai détesté tout du long, puis j’ai plié ma serviette, pris un grand verre d’eau pour faire passer le goût, et j’ai remercié la cuisinière pour tout ce travail. Le pire, c’était que c’était sincère: j’ai beau détester le résultat, elle avait passé des heures à tout préparer pour une grande tablée, et oui, j’avais passé un bon moment entre amis, et non, contrairement à ce que les émissions culinaires tentent de nous expliquer, ce n’était pas ce qu’il y avait dans mon assiette l’important. Je préfère me forcer un peu à manger et garder des amis !

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Deux cuillères apéritives faciles et fraîches

La January Cure avance bien; j’ai fini la véranda !! Si, si, toutes les toiles d’araignées sont parties, tout est rangé, tout est récuré... et il reste encore quelques trucs à ranger, mais je les ai mis dans la cuisine, donc on ne voit rien. L’honneur est sauf !

Invitée ce midi, on m’a proposé d’apporter des bouchées apéritives. Vous auriez fait quoi ? Je me suis dit qu’après les fêtes, plus personne n’avait envie de foie gras, de canard ou de saumon. Même si ce n’est clairement pas la saison, j’ai cherché du côté des recettes d’été, toujours très fraîches en bouche. Un peu de légumes, du cru et du fromage très très frais, ça vous dit ?

Voici deux idées de petites bouchées très fraîches, à base de légumes et de fromage frais !


Mousse de radis et émulsion de fanes

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Cette recette est quasi-copiée du blog Gourmand’Iz ! Par contre, avec les mêmes quantités, je fais plutôt 30 cuillères, et encore, j’ai du reste.


Ingrédients pour 15 cuillères

1 botte de radis
200g de ricotta
5 cl de lait d’amande
1 g d’agar-agar
1/2 échalote
1 cuillère à soupe d’amandes en poudre
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre

Pour la mousse de radis: Laver les radis et en garder 3 pour la décoration. Mixer finement les radis avec la ricotta, le lait d’amandes, du sel et du poivre. Ajouter l’agar-agar, mettre dans une casserole et porter à ébullition. Laisser bouillir 30 secondes, puis laisser refroidir. Garder au frais jusqu’au dressage.

Pour l’émulsion de fanes: bien laver les fanes de radis, puis les mixer avec l’échalote, les amandes, l’huile d’olive et un peu d’eau. Saler et poivrer.

Couper les radis réservés en fines rondelles.

Au dernier moment, verser un peu d’émulsion de fanes au fond de la cuillère, puis déposer une mini-quenelle de radis. Décorer de rondelles de radis.



Bavarois de carotte au sésame et au cumin, quenelle de brebis et cerfeuil


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Cette recette-ci est inspirée de Recevoir en bio, de Cléa. La recette d’origine est à la coriandre, mais je n’ai pas réussi à en trouver en cette saison. Le cerfeuil n’était pas si mauvais, loin de là ! Mais je retesterai avec de la coriandre, mon herbe préférée !


Ingrédients pour 15 cuillères

10g de graines de sésame blond
5 carottes
2 pincées de graines de cumin
1 cuillère à café de garam masala
200 ml de lait d’amande
2 g d’agar-agar
60g de fromage de brebis très très frais
1 cuillère à soupe de cerfeuil (+ pour la décoration)

Torréfier les graines de sésame au four, 200° pendant 15 minutes.

Cuire les carottes, puis les mixer avec le cumin, les 2/3 du sésame et 2 cuillères à soupe de lait d’amande.

Dans une casserole, mélanger 150 ml de lait d’amande avec l’agar-agar, puis porter à ébullition pendant 30 secondes. Ajouter la purée de carottes et bien mélanger. Répartir le mélange dans les cuillères et laisser figer au frais pendant au moins 1 heure.

Battre le fromage de brebis avec 1 cuillère à soupe de lait d’amande, un peu de sel et le cerfeuil. Déposer 1 petite quenelle de ce mélanger sur la soupe de carottes figée. Décorer avec des graines de sésame et une feuille de cerfeuil.

Servir frais !




Ces deux recettes, sans être mémorables, étaient bonnes et fraîches, ce dont j’ai bien besoin après les fêtes ! Mais surtout, elles m’ont permis de tester et d’apprécier un de mes cadeaux de Noël: des couteaux qui coupent. Pendant des années, j’ai traîné des couteaux en céramique bas de gamme, mis au lave-vaisselle (ce qui les émousse). Pour vous donner une idée de leur efficacité, je pouvais faire semblant de me couper le bras sans rien risquer de plus qu’une petite trace blanche. Des couteaux très, très émoussés donc.

Alors que je viens de m’entailler le majeur avec les nouveaux !! ... et c’est le bonheur, sans masochisme, promis. Je coupe les carottes comme du beurre. Le potiron ? Facile ! Bref, c’est une véritable révolution. Jamais je n’aurais pensé que de très bons couteaux puissent changer ma cuisine à ce point ! La céramique ? Plus jamais* ! C’est l’inox le meilleur !

J’ai cependant eu de la chance; mon chéri n’a pas pris un bloc tout fait. Je ne comprends pas trop ces packages; il y en a trop et je ne sais pas quoi en faire. Dans mon mode de vie, j’ai besoin de 4 couteaux: un petit, un moyen, un GROS couteau japonais pour les légumes, et un monstre (couteau-chef, je crois que ça s’appelle) pour les légumes monstrueux comme mes potirons extra-terrestres. Mais les autres... à quoi servent-ils ? J’ai déjà un couteau à pain, pas besoin d’un double, merci. Et j’ai mon compte en éplucheurs, pourquoi les inclure ?

C’est encore une de ces situations dans lesquelles je préfère acheter du sur-mesure, soit quatre couteaux distincts, plutôt qu’un bloc de six dont je ne me sers pas (et que j’aurais jeté de toute manière, je n’ai rien sur mes comptoirs). C’est bizarre, cette tendance au package. Compréhensible, puisque j’aurais acheté six couteaux au lieu de quatre, mais pourquoi ne pas me laisser prendre ce dont j’ai besoin ? Peut-on donc se permettre tant de gâchis, sachant que j’ai déjà jeté mes céramiques inutilisables ?

... Et comment fait-on ma maintenance de couteaux en inox ? Fusil ? Pierre à aiguiser ? Quelqu’un fait ça ??


* jusqu’à ce que je change d’avis. J’ai des positions légèrement tranchées ^^

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Repas simples et bons ! Les oeufs de Maminou

Deux personnes m’ont posé la question récemment: comment commencer à apprendre à cuisiner ? J’ai déjà expliqué ce que j’avais moi-même fait (acheté des tonnes de gadgets inutiles, dépensé des fortunes dans des ingrédients que je ne savais pas utiliser, ce genre de choses). Du coup, je suis parfaitement compétente pour expliquer ce qu’il ne faut pas faire, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire... donc j’ouvre une pseudo-série sur « les bases de la cuisine selon moi ».

Je regrette de ne jamais avoir eu ce fameux cours d’ « arts ménagers ». Sexiste, il l’était indubitablement; mais je me demande si ce ne serait pas une bonne idée de le réintroduire, pour tous les enfants, garçons comme filles. Ce serait un cours qui apprendrait à faire et tenir un budget, qui donnerait quelques notions de diététique, trois bases de couture (coudre des boutons...), et quelques cours de cuisine.

Pourquoi ? Parce que l’homme qui passait directement du jupon de sa mère à la cuisine de sa femme n’est plus d’actualité; mais aussi, parce que peu de femmes autour de moi ont appris à cuisiner avec leur mère, soit que celle-ci n’en ait pas eu le goût (Maman !), soit qu’elle n’en ait pas eu le temps. Je ne me suis jamais servie d’un compas sortie du collège, mais je me sers des casseroles; pourquoi ne pas faire un cours de cuisine obligatoire, puisque ça semble servir plus ?

D’accord, matériel, sécurité, tout ça.

N’empêche. J’aurais bien eu besoin de trois recettes faciles pour faire manger mes petits loups en moins de 10 minutes !

Qu’est-ce que j’aurais aimé apprendre ?

- L’assaisonnement. Je n’en mets jamais, officiellement parce que le sel est mauvais pour les enfants, officieusement parce que je ne sais pas le doser.

- Faire une soupe sans faire une purée. Si quelqu’un sait...

- Préparer des repas en moins de 30 minutes. Quand je cherche mes petits loups à l’école sur le temps du midi, j’ai très exactement une heure pour préparer le repas et les faire manger. Bien sûr, je pourrais préparer le repas avant d’aller les chercher, mais ce n’est pas comme si je croulais sous le temps pour faire ça. Avant de les chercher, je suis en train de travailler ou de faire le ménage, ou, luxe suprême si rare, de dormir. C’est nettement plus important.

- Toutes les cuissons de l’oeuf.

Du coup, pour aujourd’hui, c’est « repas fait en moins de 30 minutes que les enfants mangent sans rien dire » ! La préparation de l’oeuf a sûrement un nom technique dans un manuel compliqué et abscon, mais pour moi, ce sont les oeufs de ma Mamie, Maminou. C’est nettement plus sympa de noter les recettes en fonction de la personne qui vous les a données, non ?


Oeuf de Maminou et kimpira de carottes
(repas bon et simple en moins de 20 minutes)


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Oeuf de Maminou

1 oeuf
1 tranche de pain de mie (ou une tranche de pain, c’est meilleur mais c’est moins carré !)
Un peu de comté ou de fromage à râper
Noix de muscade


Préchauffez votre four à 210°C.

Séparez le blanc du jaune. Dans un saladier, battez le blanc en neige avec un batteur super simple (bon, électrique quand même, j’avoue que le faire à la main ne me tente pas). Il faut que le blanc soit très ferme.

Sur une plaque de pâtisserie, mettez un papier sulfurisé, puis la (ou les) tranche de pain. Placez l’oeuf en neige dessus, comme un gros nuage. Faites un petit creux au centre pour le jaune.

Mettez le jaune dans le « lac » sans le casser si possible.

Râpez du comté dessus, puis un peu de noix de muscade et du poivre. Ah, et du sel. J’ai dit que je suis nulle en assaisonnement.

Passez au four pendant 5 minutes maximum, jusqu’à ce que le blanc devienne un peu grillé sur les bords.

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Kimpira de carottes (une version ultra-simplifiée de cette recette sur le blog A vos baguettes)

Carottes râpées toutes prêtes en sachet (j’avais pris un mélange carottes et chou, mais c’était moins bon)
1 CS de sauce soja salée
1 cc de sucre
Huile de sésame


Faire préchauffer l’huile de sésame dans une poêle, laisser le feu assez vif, puis ajouter les carottes, suivant la quantité souhaitée. Avec une spatule, les remuer constamment jusqu’à ce que les carottes deviennent toutes molles.

Dans un récipient à part, mélanger la sauce soja et le sucre, puis verser d’un coup dans la poêle. Ne pas cesser de remuer. Laisser le tout bloublouter jusqu’à ce que la sauce soit bien absorbée par les carottes.

Eteindre le feu et servir aussitôt.




Voilà, ça fait un repas en 15 minutes maximum. L’équilibre est convenable, surtout si j’ajoute une tranche de pain et un laitage.

Bien entendu, je partage ces recettes dans l’espoir que vous partagerez les vôtres ! Alors, c’est quoi vos trucs de sioux qui se préparent vite, sont bons, font semblant d’apprendre à cuisiner sérieusement, et sont bons ? (oui, j’ai dit deux fois bon, le reste, c’est un peu accessoire).

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Le cookie de la semaine: spirales chocolat vanille

Une fois de temps en temps, j’essaye de ne pas acheter les gâteaux pour le goûter des enfants, histoire de faire semblant de leur donner des sucreries saines, quoi que ceci soit... dans tous les cas, ma nouvelle Bible est Cookies, de Martha Stewart. J’avais déjà testé les cookies craquelés, avec beaucoup de succès.

Aujourd’hui ? les spirales chocolat vanille !

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J’en ai fait des grands et des petits, et les enfants adorent les dérouler pour les manger. Moi aussi, j’avoue... le principal problème quand on fait des cookies, et surtout de bons cookies, c’est qu’ils ne durent pas longtemps, pas même la semaine escomptée...

Une recette ? Une recette ! Avec les mesures en cups américaines, toutes mes excuses...


Les spirales vanille chocolat

350g de beurre
1 3/4 cup de sucre
2 oeufs + 1 blanc d’oeuf
1 cuillère à café de sel
2/3 cup de lait
2 cuillères à soupe de grains de vanille ou d’extrait de vanille
5 cups de farine blanche
3/4 de tablette de chocolat dessert fondu

Pour la pâte: mettre le beurre et le sucre dans un bol et combiner. Ajouter les oeufs, le sel, le lait et la vanille. Puis combiner la farine en l’ajoutant en trois fois. Essayez de mixer le moins possible.

Diviser la pâte en deux, et ajouter le chocolat fondu à une moitié. Rediviser les deux moitiés en deux, pour avoir deux boules de pâte de chaque couleur.

Etalez chaque boule de pâte sur une feuille de papier sulfurisé. Réfrigérez pendant au moins 1h, sinon la pâte n’est pas manipulable (j’insiste, j’ai testé !).

Placer une abaisse de pâte vanille sur une plaque de four, puis recouvrir légèrement de blanc d’oeuf. Placer une abaisse de pâte chocolat dessus, puis rouler pour former des spirales.

Réfrigérez encore pour pouvoir ensuite couper en petits tronçons.

Recommencer avec les deux autres abaisses.

Préchauffer le four à 180°, placer les spirales sur une plaque de four en les espaçant un peu. Cuire pendant 15 minutes, puis laisser refroidir quelques minutes avant de transférer sur une grille.


Voilà ! C’est de la vanille et du chocolat, donc les enfants aiment. Ce sont des spirales, donc les enfants adorent. C’est bon, donc j’aime !

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Sur un autre plan, grande nouvelle ! J’ai presque résolu l’horreur de l’armoire de ma poussinette, et j’ai fini le repassage en retard des vacances. Oula. Ma vie est passionnante.

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Le cookie qui en jette: chocolat craquelé

Avec la fin de l’année qui approche, c’est le moment des goûters d’anniversaire, des goûters de fin d’année, des goûters chez les copains et les copines, et de l’orgie généralisée de goûters. Une maman de la classe de mon fils a trouvé le cadeau ultime du goûter: les makis faits maison. C’était fabuleux, le meilleur goûter que j’ai jamais testé !

Mais pour ceux d’entre nous qui n’arrivent à rouler cette *** de natte en bambou, il faut nous rabattre sur les classiques, et en l’occurence, en ce qui me concerne, les petits gâteaux du fabuleux livre de Martha Stewart intitulé Cookies. Ce livre est une mine incroyable de recettes, mais avec parfois des ingrédients introuvables en France, ce qui le rend à la fois très alléchant et assez frustrant. Cependant, moyennant un investissement dans une coupelle à mesurer (américaine ) et quelques changements discrets d’ingrédients (la mélasse remplacée par du miel par exemple), on obtient des cookies qui en jettent et au chocolat. Dans le cas du jour, des cookies au chocolat craquelé !


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Je trouve l’effet des icebergs blancs sur le chocolat à peine cuit vraiment appétissant ! Et c’est boooooooon... surtout avec une orgie de cerises du jardin !


Cookies au chocolat craquelé

250g de chocolat
1,25 « cup » de farine blanche
0,5 « cup » de chocolat en poudre non sucré
1 sachet de levure chimique
1 cc de sel
115g de beurre à température ambiante
1,5 « cup » de sucre blond
2 oeufs
1 CS d’extrait de vanille
1/3 « cup » de lait entier (demi-écrémé marche aussi)
1 « cup » de sucre en poudre blanc
1 « cup » de sucre glace



Faire fondre le chocolat au bain-marie.

Dans un saladier, mélanger la farine, le chocolat en poudre, la levure et le sel.

Battre au mixer le beurre et le sucre blond jusqu’à ce que le mélange pâlisse et devienne mousseux (3 minutes). Ajouter les oeufs et la vanille, puis le chocolat fondu. Ajouter la moitié des poudres, puis le lait, et l’autre moitié des poudres.

Diviser la pâte obtenue en quatre, filmer et réfrigérer pendant deux heures environ.

Préchauffer le four à 170°C. Dans une assiette creuse, mettre le sucre en poudre blanc; dans une autre, mettre le sucre glace. Procéder comme pour des cookies classiques: faire de petites boules de pâte, puis les rouler d’abord dans le sucre blanc, puis dans le sucre glace. La première couche de sucre permet à la seconde de rester blanche.

Disposer les boules de pâte sur une plaque de pâtisserie avec une feuille de papier sulfurisé. Bien les espacer. Cuire à 170°C pendant 14 minutes, et laisser refroidir sur des grilles.

Vous pouvez conserver ces cookies pendant 3 jours dans une boîte hermétique, si vous tenez jusque là.

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Modulable à l'infini: les bouchées de chou au poulet et boulettes de riz

Je suis toujours à la recherche de recettes pas trop compliquées à faire, qui se congèlent facilement et se modulent à l’infini en fonction des restes. Si possible, il faut qu’elles se présentent en petites bouchées pour rentrer dans mes bentos quand je n’ai pas le temps de les fabriquer de zéro.

Celle-là est tirée de Rock’n’Roll cuisine de Jamie Oliver, adaptée à ma sauce. Le principe ? Une farce avec ce que vous voulez dedans, un peu de piment, de sauce soja, et des boulettes de riz roulées dans ce que vous aimez. D’accord, c’est plus une question de présentation et d’assaisonnement ! Mais c’est sympa de manger des petites choses avec les doigts les dimanches soirs, non ?



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Pour la farce:
- du blanc de poulet cuit 20 minutes dans un panier vapeur (ou du poisson, ou du boeuf ou n’importe quelle viande ! Je n’ai pas encore essayé avec du tofu cependant)
- des légumes, au choix en fonction des restes. J’ai testé avec du chou blanc, la recette ci-dessus est avec du poireau, mais les carottes ou les panais marchent aussi. Il faut juste précuire les carotte à la vapeur, avec le poulet.
- les assaisonnements: c’est là que ça devient intéressant. Personnellement, j’ajoute une bonne cuillère de purée d’ail, une de purée de piments, de l’huile de sésame (il faut une huile pour un peu de fluidité dans la farce), et, en fonction des envies et du placard, du jus de citron ou du jus d’orange.
- les herbes: en général, j’ajoute de la coriandre avec le jus d’orange, sinon du persil ou de la ciboulette. Comme hier, toutes les herbes aromatiques étaient décédées, j’ai pris du persil séché. J’avoue préférer les herbes fraîches ajoutées au dernier moment.

Tout mixer dans un saladier, puis défaire un chou blanc feuille à feuille. Déposer dans chaque feuille une cuillère à soupe de farce, puis rouler la feuille de chou pour former un rouleau. J’avoue, ils sont en général assez moches, mais j’en trouve toujours qui présentent pas trop mal pour les photos ou les invités. Ensuite, je cuis les rouleaux soit au panier vapeur soit à la marguerite, pendant 10-12 minutes environ, juste pour cuire la feuille de chou et finir la cuisson des légumes. Dans le cas du poireau, je ne l’ai pas précuit du tout, je l’ai mixé cru dans la farce pour gagner du temps.

J’ai ensuite décoré avec des baies de goji, des pignons de pain et encore du persil séché.

Enfin, j’aime bien rouler des boulettes de riz collant basiques dans divers mélanges, ici: paprika doux, gomasio et un mélange de graines de sésame. A l’origine, je devais faire des onigiris, mais horreur ! je n’ai plus d’umeboshi et je n’ai jamais réussi à faire mes formes... donc, boulette je suis, boulettes je fais !

La sauce soja est améliorée au persil et au graines de sésame blondes. Dans un monde sans enfant, il y aurait du wasabi !


Voilà, c’était une recette tout simple mais modulable à l’infini avec les restes du frigo. C’est un peu plus festif que simplement tout jeter dans l’assiette, et en même temps, ça fait des restes à congeler et c’est plutôt bon !

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Bento: aussi sur le long terme

Je vous avais parlé de mes bentos ? Depuis que j’ai repris les cours à la fac, j’ai besoin de rester travailler à la bibliothèque, et je mange parfois sur place. Comme d’habitude, le schéma fut typique: j’aurais pu prendre bêtement une boîte en plastique hermétique comme j’en ai (trop) dans mes placards, voir si je réalisais des bentos sur la durée, et réaliser que je n’ai pas besoin du moindre matériel pour manger dehors.

Pas moyen. Nope. Ca ne passera pas.

J’ai donc commencé par faire ce que je fais toujours: quand j’ai envie de créer une habitude, je commence par investir dans le matériel. C’est comme ça que j’ai une machine à pain dans mes placards, moi qui fait une pâte à pizza tous les deux mois environ. La machine à yaourts est en train de suivre le même chemin de placardisation, sauf que j’aime vraiment les yaourts qu’elle fait et que mes enfants les réclament... bref. Donc, j’avais très peur que ma nouvelle marotte des bentos soit aussi intense que courte.

Hé bien, pour l’instant, non. Trois mois que je fais des bentos entre une et deux fois par semaine. Certes, le niveau de décoration a radicalement baissé et il n’y a rien de kawaï dans ce que j’emporte à la fac, mais c’est bon, beau et équilibré (ce qu’on ne peut pas dire du restaurant de la fac).

Voici donc mes dernière réalisations ! (comprenez: celles que j’ai pensé à prendre en photo et que je n’ai pas fabriquées tellement tard le soir que les photos étaient comme prises dans un tunnel).

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Ci-dessus: salade de blé au potiron, salade de potiron à la feta (y’avait beaucoup de potiron), tranchettes de boeuf et lamelles de carotte, salade de mâche, comporte de pommes aux amandes, quartiers de pommes et groseilles, petit gâteau de Noël.



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Celui-là haut, c’est riz japonais aux pousses de radis et ciboulette, omelette au fromage de chèvre et roulés de jambon, pak choï à la sauce soja et au sésame, radis, prunes, kiwi et groseilles. Délicieux !


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Et celui de ce midi, plus sommaire: le bento de fin de frigo ! Salade de coeurs de palmier, maïs, cornichons et ciboulette, crèpe au poulet et fromage de chèvre, reste de bread pudding, groseilles au jus d’orange.


Côté durabilité, je continue de laver ma boîte à la main et je n’ai pas l’occasion de la passer au micro-ondes, donc je n’ai pas grand chose à dire de ce côté-là. En revanche, les boîtes à sauce sont toujours parfaitement hermétiques, ainsi que les boîtes elles-mêmes. Il n’y a ni tâche ni fente nul part. Toujours très heureuse de ma boîte !


Petite note de bas de page: j’ai également investi dans des boîtes pour les goûters de mes enfants. La petite a une boîte Totoro et un sac qui fait son bonheur (« c’est MON sac ! »), prévu pour les enfants, avec de petites anses. Mon grand adore sa boîte en forme de gros légo rouge et son sac avec des renards roux qui font des grimaces. Hélas, il a déjà eu des remarques sur le fait que les renards roux ne sont pas des super héros; mais quand je lui demande s’il aime son sac, il me répond que oui. Nous travaillons sur le « toi tu l’aimes, c’est la seule chose qui compte », mais à cet âge, ça devient difficile. En tout cas, les boîtes sont très pratiques pour les goûters, en plus d’être jolies et solides !

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Obsession renard ! Version à manger

Donc, j’ai un problème avec les renards. Je les adore. Je les choupoutou. J’aimerais en avoir partout. Ah. On me dit dans mon oreillette que j’en ai déjà partout. J’en fait même des gâteaux ! D’ailleurs, la preuve:

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(C’est troublant à quel point ce gâteau ressemble à mon doudou d’enfant... ce qui est peut-être une analyse psychologique de mon amour pour les renards plus profonde que je n’aimerais). C’est un simple gâteau aux carottes avec une feuille de pâte à sucre étalée dessus, comme ça:

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Ensuite, glaçage. Pour ça, j’ai utilisé un mélange tout fait que je ne vous recommande pas. Je l’ai trouvée dans mon supermarché, et, franchement, c’était dégoûtant. Pratique, facile, rapide, mais vraiment pas bon, avec un goût de beurre rance assez infect. Donc, de ce côté, soyez contents d’en rester au stade des photos. Si un jour ce blog passe en 3D avec la synesthésie intégrée, ne revenez pas sur cette page !

Donc, une fois le mélange réalisé, c’est poche à douille spéciale, et c’est parti pour le glaçage.

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Ca, c’est pour les poils trop mignons. Ensuite, re-pâte à sucre pour faire les yeux qui louchent, la base des oreilles qui sont pas droites, et le museau qui respire des chou de bruxelles bouillis:

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Et voilà ! Un renard rose. Qui devait être orange, pour votre information, mais apparemment, quand on mélange des colorants rouges et jaunes, on obtient du rose. Le monde de la pâtisserie est bizarre.

En attendant, le visuel final était réussi, dans une perspective d’anniversaire d’enfants. C’est fou à quel point ces petits amours sont indulgents et facilement éblouis !



D’accord, je l’avoue. Mon travail n’a rien à voir avec l’inspiration d’origine, Handmade Charlotte:

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Mon obsession du renard a trouvé d’autres exutoires plus durables et moins caloriques, je vous raconterai ça demain !

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Les bentos: je découvre la mode avec quatre ans de retard

Apparemment, les bentos, c’est sooooo 2010. Oui, mais madame la mode que je ne suis pas, en 2010, je n’avais pas besoin de me préparer de bons petits repas à manger en dehors de chez moi ! En 2010, c’était repas 100% maison à la maison.

Aujourd’hui que j’ai repris des cours à la fac (un univers tellement génial et absurde que je lui réserverai un article complet de hors sujet quand j’aurai le temps), j’ai besoin de bons petits repas zolis et appétissants, ni trop gros ni trop petits, qui tiennent dans mon sac de cours et qui soient faciles à manger. La solution ? Le bento.

Je vous laisse trouver les grandes dates du bento à travers l’Histoire pour vous faire la version courte et pragmatique: le bento est au Japon ce que la gamelle est dans le Nord de la France, la classe en plus. Ici, quand vous mangez au bureau, vous vous préparez une gamelle, un truc tout moche avec de la bouffe dedans et voilà. Au Japon, quand votre enfant part à l’école, il a dans sa boîte à bento un Hello Kitty déguisé en lapin vert avec des truc tout kawaiiiiii autour.

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Image via Pease Porridge pdx
Le personnage de dessin animé déguisé en animal, c’est kawai overload...

Bon, j’avoue, celui-là est assez extrême. En fouillant sur le net pour trouver des idées pour mes bentos qui ne tuent pas tout de suite ma crédibilité auprès de mes nouveaux camarades de classe, j’ai trouvé des idées plus softs... un peu plus softs.

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Bohnenhase
Les super choupoutous onigiris lapins avec des oreilles en jambon


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Anna the red
Cochon en jambon... moi, j’ai ri. La fatigue sans doute. Je vous recommande cela dit le lien: la page comprend de nombreux autres exemples (avec recettes !) de petits bentos occidentaux tout mignons et tout faciles.


Bien sûr, pas question pour moi d’emporter un Van Gogh culinaire à la fac; mais, un petit plus esthétique et un gros plus diététique ne pouvaient pas me faire de mal. Depuis la rentrée (de la fac, donc 15 septembre, on ne s’emballe pas, c’est tout neuf), je me fais donc trois bentos par semaine. Après six bentos donc, je pense être une experte en la matière pour pouvoir me fendre d’un article de fond sur le sujet !

Bilan: les bentos, c’est génial.

Déjà, ma nouvelle boîte est fantastique. J’avais un prétexte parfait pour cet achat: la précédente, après cinq années d’inutilisation, fuyait. De ce côté, je recommande vraiment la marque française (cocorico !) MonBento, dont les produits, testés par plusieurs membres de ma famille, sont de qualité. Par contre, ne faites pas comme moi, allez les acheter sur leur site, pas sur des sites de revendeurs; je voulais absolument une boîte Totoro pour ma fille et j’en ai profité pour commander la mienne sur le même site, mais j’aurais mieux fait de dissocier les deux commandes. Fin de la parenthèse.

Donc, les bentos, c’est génial. Déjà, parce qu’une fois qu’on a trouvé le format qui vous convient, ça permet de doser le repas à la contenance. Par exemple, pour moi, la boîte simple est trop petite, parce que je mets tout dedans, y compris le dessert. J’ai donc pris la boîte à deux étages en vert, avec deux petits pots à sauce et un set de couverts qui se cale pile poil entre le couvercle d’étanchéité et le capot.

Honnêtement, mon test n’est pas complet: je ne passe pas ma boîte au lave-vaisselle et je n’ai pas de micro-ondes à la fac pour réchauffer les étages; mais le site prétend que c’est possible, et laissons-leur le bénéfice du doute. Par contre, je peux témoigner de l’étanchéité des récipients à sauce et de la boîte en général. C’est nettement moins kawai que mes mignons petits récipients avec des têtes d’animaux tout choupoutous venus du Japon, mais au moins, ça ne fuit pas dans la boîte et ensuite dans mon sac. Mon expérience: le made in Japan, c’est souvent plus beau, mais moins adapté à la cuisine occidentale beaucoup plus adepte de sauces.

J’aimerais bien que MonBento sponsorise cet article, parce que j’adorerais dire du bien de leurs produits, vu que je le pense vraiment, et être payée pour ça. Mais non, je suis une apologue gratuite. Je dis ça en passant.

Donc, six bentos et trois photos, toutes prises la veille, au moment où je prépare mon bento. Le matin, j’aime vraiment me lever au dernier moment et traîner au lit le plus longtemps possible. Jusqu’à 7h15 quoi.

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Bento numéro 1


Avec mon ancienne boîte qui fuit, j’ai réalisé le bento ci-dessus: onigiris, poulet cuit à la vapeur tout simplement, plein de framboises-qui-sentent-rien du jardin, quelques rondelles de citron et un kimpira de carottes que je vous recommande vivement parce qu’il est délicieux et se prépare en dix minutes.

Puis j’ai reçu ma boîte chérie que j’aime, et j’ai raffiné la technique (et pris une photo de jour et non de nuit).

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Bento numéro 2

J’ai intégré l’idée que pour que ça soit mignon, il faut que tout soit très très serré et pourtant organisé. J’ai fait un rouleau géant de jambon et de fromage que j’ai débité en tout petit tronçons, parce que les petites choses sont trop mignooooonnes. Vous noterez le kimpira de carottes, toujours présent parce que j’en avais fait tellement que j’ai congelé. Un dégradé de tomates cerises coupées en deux parce que c’est trop mignoooooon.

Leçon de ce bento cela dit: utiliser le compartiment pour éviter que la sauce qui va sur le jambon et les cornichons (pourquoi d’ailleurs ? Bizarre a posteriori) ne se mêle à la salade de fruits kiwi groseilles. Kiwi, groseilles sauce soja, ce n’est pas encore la nouvelle sensation de la cuisine française, surtout quand il y a un reste de jambon qui vient avec.

Cependant, bilan gustatif de ce bento: ma boîte est belle et j’ai vraiment envie de manger à midi ! Aussi: passer des heures à faire des micro-tartelettes aux fruits du jardin, c’était vraiment une idée géniale. En toute modestie.

Enfin, le bento de ce midi:

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Bento numéro 3

Alors, les trucs en tomates rouges, ce sont des poissons rouges inspirés de ce sublime bento. Au menu: dans l’étage supérieur, une grande salade mélangée avec des radis, du concombre, des rondelles de carotte, des lamelles de comté et des roses un peu fanées de saumon cru; dans l’étage inférieur, du riz à sushi avec des « poissons rouges » de tomate et des « algues » d’herbes aromatiques, un kimpira de carotte pour finir les doses du congélateur, et une micro-salade de fruits kiwi groseilles parce qu’on ne change pas une recette qui gagne, mais dans un bac à part cette fois.

Pour ceux qui se posent la question, la boîte MonBento n’est pas isotherme, mais j’avais un sac isotherme autour avec un ice--pack dedans, donc je ne me fais pas de souci pour la chaîne du froid, même avec le poisson cru. Je me fais plus de souci après avoir dérangé une souris dans le rayon pain de mon supermarché (désolée Ratatouille).

Ce midi, quand j’ai ouvert ce bento, j’ai presque hésité à le manger. Je ne sais pas si mon enthousiasme pour ces petites boîboîtes va durer au point que je réalise trois fois par semaine des bentos aussi élaborés; ce que je sais, c’est que je suis conquise par le principe et le format. J’ai l’obligation de manger un pique-nique: celui-ci me correspond. Somme toute, je cuisine déjà tous les repas ou presque, et je cuisinerais pour moi si je mangeais à la maison; il ne s’agit ici que de s’organiser la veille au soir, un vrai challenge maintenant que je suis épuisée tous les soirs d’une bonne fatigue intellectuelle et physique. Jusque là, préparer mes bentos me détend. Je vous tiens au courant de l’évolution de cette nouvelle marotte.

Comme je sais qu’il y a des amatrices de riz gluant dans la salle, n’hésitez pas à me confier tous vos secrets ! Vous faites-vous des bentos ? Des pique-nique ? De jolies assiettes ?

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La salade de l'été 2014

On va se mettre assez rapidement d’accord sur le fait que l’été 2014 va retourner aussi vite que possible dans l’oubli collectif. Jamais je n’ai vu un temps aussi dramatique sur d’aussi longues périodes. En tout et pour tout, nous avons fait depuis juin deux barbecues. C’est normalement la moyenne mensuelle.

Pas de bonnes photos des enfants souriants en train de jouer sur la plage avec un arrière-plan partagé entre le bleu du ciel et celui de la mer.

La montage fut juste la même chose que la maison, mais en plus haut.

Bref, le drame.

MAIS ! (car il y a un mais). J’ai trouvé une salade simple comme tout et divine, que nous avons mangée tout l’été. Un vrai délice à condition d’avoir les bons ingrédients, car la qualité du résultat final dépendra de la qualité des composants.

Voici donc la salade officielle de l’été 2014, élue à l’unanimité par mon chéri et moi-même, la:


Salade tomate, pastèque, melon, feta et menthe

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Pour 8-10 personnes (parce que je n’ai trouvé que des pastèques entières et que ça se garde très bien)

2 melons
1 pastèque
6 tomates
2 plaques de bonne feta
Une botte de feuilles de menthe


Coupez les melons, la pastèque, les tomates et la feta en dés.

Emincez finement la menthe.

Mélangez tout dans un saladier.


J’ai fait goûter cette salade à tous nos invités de l’été, et le temps en a rabattu beaucoup chez nous. Ils ont tous adoré ! Je profite des derniers bons melons pour en refaire, encore et encore, avant d’entrer dans le temps tristounet des chous et des carottes...

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Le jour où j'ai rendu son Thermomix à ma Maman

Prenons une photo aujourd’hui. Anne-Hélène cuisine à peu près tous les repas, sauf une commande de sushis ou deux par mois; guère plus. Elle achète quelques surgelés tout prêts pour les soirs où elle dîne avec ses ami(e)s et où son chéri est seul avec les enfants; mais la plupart du temps, il y a une grillade dans le frigo et il sait faire des pâtes, après tout.

Elle fait des tartes aux groseilles divines, aime beaucoup les macarons, les mignardises et d’autres mignardises; mais ce qu’elle aime vraiment manger, ce sont les subtilités de la cuisine végétarienne; les tartes, les petites bouchées, le cheese-cake végé, et toutes les variations sans fin sur le modèle viande ou poisson mariné à la sauce soja / féculent / légume au wok qui constitue un repas de midi sur deux. Et le riz japonais, qu’elle fait elle-même en quantités industrielles.

Ca brasse assez large, comme toute cuisinière j’imagine ! Anne-Hélène met une petite demie-heure à préparer le repas du soir; elle teste une recette ou deux par semaine, mais rien qui nécessite des ingrédients excessivement bizarres.

Voilà comment je cuisine aujourd’hui: ultra-simple, le plus sain possible, et tout le temps, tout le temps, tout le temps, jusqu’à l’écoeurement j’avoue parfois. Mes quatre robots culinaires: un mixer plongeant, un mini-mixeur à herbes, une machine à yaourts et une machine à pain. J’ai une râpe métallique pour râper le fromage et les salades de carotte, et un fouet métallique pour les sabayons; je fais mes pâtes à tarte à la main, mes crèmes anglaises à la casserole; je presse mes jus d’agrumes avec un presse-agrumes en verre.

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Flashback dix ans en arrière.

Anne-Hélène habite dans un chouette petit appartement parisien, avec une cuisine microscopique. Elle achète des ingrédients exotiques à la Grande épicerie de Paris, et finit par les jeter après en avoir prélevé une cuillère à café pour une recette qui fut un échec complet. Elle sert des repas complets immangeables, mais dont les magazines font des éloges dithyrambiques.

Et elle possède plus de gadgets de cuisine que de paires de chaussures.

Y’a les trucs qui mixent, qui battent, qui chauffent, qui tranchent, qui coupent finement, qui émincent; les couteaux spéciaux qui font des formes; les casseroles dédiées à certaines cuissons; les couteaux à légumes, les couteaux à viande, les couteaux à poisson. Le plan de travail minuscule est réduit de moitié par un Thermomix, gentiment prêté par ma Maman.

Je préparais des repas compliqués pendant des heures, commençant souvent à cuisiner à quatre heures de l’après-midi pour un dîner à huit heure. Et ça, c’était seulement la Saint Valentin. J’expérimentais des associations démentielles, et honnêtement, pas terriblement goûteuses.

Neuf repas sur dix nécessitaient zéro cuisine, juste d’ouvrir un sachet de jambon et de réchauffer un plat cuisiné, parce que j’avais cuisiné la veille pendant quatre heures et que j’avais fait des makis bleus, et que non, l’orange ne va pas avec le poisson blanc non identifié et mal décongelé.

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Le temps a passé. Un jour, j’ai décidé de cuisiner. Puis j’ai eu des enfants, et j’ai décidé de cuisiner fun et sain. Puis j’ai fait un régime et j’ai appris à faire des menus, à gérer mes quantités et à anticiper les repas.

Tous mes gadgets de cuisine ont progressivement disparu; soit que j’ai renoncé à garder le bidule miracle qui ne sert que pour une unique recette, soit que j’ai appris à faire sans. Je n’ai jamais acquis le thermomètre électronique dont je rêvais, parce que je ne vois pas ce qui ne va pas avec mon thermomètre à mercure. Le magnifique Kitchen Aid dont je croyais que je rêvais, moi qui fait tant de pâtisserie, est resté sur les étagères du magasin, et je prépare tout à la main. Je me tâte pour revendre ma machine à pain qui ne sert que pour les pizzas.

Bref, ce fut la purge dans les tiroirs de cuisine.

Pourquoi ?

Je ne crois pas que la cuisine au quotidien nécessite des appareils particuliers. Pas la peine de dédier des casseroles à certains types de plat; quatre casseroles suffisent (trois pour être exacte, mais c’était un lot), une bonne cocotte en fonte Le Creuset, deux poêles, et voilà. Pas de machin spécial viande, pas de plancha à poisson (je les fais au four quand ils sont trop grands). Le tout de bonne qualité, générique et interchangeable. Et comme j’ai peur des cocottes minutes et que je n’aime pas faire les légumes dedans, je n’en ai pas. Aussi simple que ça. J’ai donné mon cuit-vapeur pénible à laver et encombrant comme tout pour le remplacer par une bête marguerite en inox qui va au lave-vaisselle.

Bien sûr, il y a les choses que je garde parce que je ne peux pas m’en empêcher: les moules à gâteaux par exemple. A ce jour, j’ai 16 minis, 5 moyens et 2 très gros moules à Kouglehof, ainsi qu’un agneau en terre cuite qui ne sert qu’à Pâques, pour le lämmele. J’ai clairement un gros problème avec les moules à pâtisserie. Je sens que nous allons dire au revoir aux moules en anti-adhésif et ne garder que le métal et la terre cuite; ça devrait enlever bien trois moules redondants !

En clair, je vais attendre encore un long moment ma canonisation; mais j’ai rendu son Thermomix à ma Maman, le plus bel appareil de cuisine que j’ai jamais eu sur mes comptoirs. Je n’en ai plus besoin.

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Comment conclure cet article ? J’espère ne pas passer pour une donneuse de leçon ni une prétentieuse. Je souhaitais seulement donner un aperçu d’une évolution qui a structuré ma manière de vivre: passer d’une cuisine hyper-technique, presque technologique, à quelque chose de plus simple, plus rapide, mais qui se répète tous les jours, en d’infinies variations. Je crois que j’ai appris à cuisiner, tout simplement !


Avez-vous des gadgets de cuisine dont vous ne pourriez pas vous passer ? D’autres qui vous encombrent ? Dites-nous tout !

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Cuisiner les fruits d'été: tarte aux groseilles meringuée

Avant de rencontrer mon chéri, je voyais les groseilles et les cassis comme des fruits que l’on mange à la petite cuillère, comme le caviar, et ce une, voire deux fois dans l’été si l’on était riche. C’était avant; avant de découvrir que mes beaux-parents récoltaient tellement de groseilles (rouges ! roses ?! blanches ? et à maquereau ?!), de cassis, de framboises, de fraises et de fraises des bois que ma belle-mère, par ailleurs fine cuisinière, doit trouver des manières créatives de les cuisiner et de les conserver parce que tout le monde en a assez de les manger nature.

Un autre monde, celui des potagers et des vergers.

Une phrase que je n’aurais jamais cru entendre un jour, moi qui raffole du cassis, c’est « j’en ai trop, j’ai déjà fait des sorbets, je vais faire 10 bouteilles de sirop de cassis ». Et pourtant, croyez-moi, on mange les fruits à tous les repas, le sorbet est divin, et les enfants demandent du sirop de cassis à toutes les occasions.

Voici donc une recette de ma belle-mère que nous avons dégustée dimanche: la tarte aux groseilles rouges meringuée. C’est délicieux. Rien de plus à en dire.

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Tarte aux groseilles meringuée


Ingrédients pour un moule de 6-8 personnes

1 pâte brisée maison
2 jaunes d’oeufs
150g de sucre
2 blancs d’oeufs
300g de groseilles (plus ou moins)

Etaler la pâte et froncer un moule à tarte de grande taille. Précuire la pâte brisée à blanc, avec des poids de cuisson, pendant 15 minutes à 200°C.

Pendant la cuisson, battre les deux blancs en neige ferme. Ajouter les jaunes, puis le sucre et les groseilles. Bien mélanger.

Verser l’appareil sur le fond de tarte.

Enfourner à 170°C pendant 15 minutes.

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Je vous mets au défi de résister plus de cinq minutes avant de la manger. J’ai réussi, mais uniquement parce que le téléphone a sonné au moment où je la sortais du four !

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Macarons caramel au beurre salé: enfin, LA recette qui marche !

Des recettes de macarons, il y en a des milliers sur la toile. Des sites avec des macarons, des sites avec uniquement des macarons, des sites avec des millions de macarons, mais, bizarrement, jamais la recette de mon préféré, le macaron à la fleur d’oranger de Ladurée. Mais passons.

Quoique j’irais bien à Paris à pied pour un thé Marco Polo et une énoooorme boîte de macarons à la fleur d’oranger.

Passons, j’ai dit ! Un peu de discipline, jeune fille. Jeune maman. Plus trop jeune d’ailleurs.

PASSONS !


J’en ai testé autant que j’ai pu, j’ai hanté les sites pour trouver les bonnes astuces, me suis demandée si je devais faire croûter ou pas ? etc. Sans vrai résultat. Des fois ça marchait, des fois, non. C’était le mieux que je pouvais obtenir, sans explication, sans compréhension: un simple coup de chance.

Jusqu’à ce que je teste la recette de Felder dans Pâtisserie. Vous le savez, ce livre est ma Bible sucrée. J’y trouve toutes mes mignardises, celles-ci, celles-là, et les carrés florentins si facile à faire et tellement bons. Une fois de plus, Felder a été à la hauteur. Finies les recherches internet, finis les achats de livres sur les macarons faciles (et ratés), voici:


THE MACARON CARAMEL AU BEURRE SALÉ


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Et ils sont encore meilleurs si vous ne prenez pas la photo après avoir servi vos macarons au soleil, faisant couler la garniture. Je vous garantie la tenue du fourrage si vous les conservez bien au frais. Et qu’est-ce que c’est BON !


Meringue italienne de Felder, aka la meringue inratable mais à un million de calories (faut faire des choix dans la vie)

Ingrédients pour 40 macarons environ
200g de poudre d’amandes
200g de sucre glace
5cl d’eau
200g de sucre semoule
2 x 75g de blancs d’oeufs à température ambiante

Indispensable: un thermomètre à sucre


Préchauffez le four à 170°C.

Tamisez ensemble la poudre d’amandes et le sucre glace. Au besoin, mixez finement. Versez dessus 75g de blancs d’oeufs et mélangez bien pour obtenir une pâte d’amandes épaisse.

Dans une casserole à fond épais, mélangez avec une spatule l’eau et le sucre semoule, puis faites chauffer sur feu moyen. Il ne faut pas que le sucre se dépose sur les parois: au besoin, nettoyez avec un pinceau propre trempé dans de l’eau froide. Portez la température à 118-119°C.

Pendant ce temps, versez 75g de blancs d’oeufs dans un saladier et préparez votre batteur. Quand votre sirop de sucre atteint 114°C dans votre casserole, montez les blancs en neige très ferme, à pleine vitesse.

Par magie, quand vous aurez fini, votre sirop de sucre aura atteint 118°C ! En continuant à battre les blancs, versez progressivement votre sucre cuit, en le faisant bien couler le long des parois sous peine d’avoir des projections de boules de sucre partout (testé et pas approuvé).
Quand vous aurez versé tout le sucre cuit, continuez à faire tourner votre batteur à pleine vitesse pour refroidir la meringue.

Prélevez une petite quantité de meringue et incorporez-la à votre pâte d’amandes. Mélangez bien pour détendre, puis ajoutez le reste de la meringue en essayant de ne pas casser les blancs d’oeufs.

A la poche à douille, réalisez les macarons sur du papier sulfurisé. Tapotez les plaques pour que les bulles d’air sortent bien. Enfournez à 160°C pendant 10 à 12 minutes, en retournant la plaque à mi-cuisson. (Et si vous vous demandez pourquoi on préchauffe à 170°, je n’en ai aucune idée, mais je suis le texte et ça marche).


Ganache caramel au beurre salé

Ingrédients
280g de sucre semoule
130g de crème liquide entière
200g de beurre salé


Versez 1/3 du sucre semoule dans une casserole à fond épais et faites chauffer sur feu moyen. Lorsque le sucre a fondu, ajoutez le deuxième tiers, puis le troisième, jusqu’à ce que tout le sucre soit fondu. Laissez cuire sur feu doux jusqu’à ce que le sucre prenne une belle couleur caramel.

Ajoutez la crème liquide en remuant avec une spatule, afin de décuire le caramel.

Plongez votre thermomètre dans le caramel; il doit indiquer 108°C. Une fois cette température atteinte, enlevez la casserole du feu et ajoutez le beurre bien froid, coupé en morceaux, pour stopper la cuisson.

Mixez le tout pour rendre le mélage homogène.

Mettez le tout dans un récipient et conservez au réfrigérateur pour que le caramel épaississe.

Une fois épaissi, sortez le caramel du frigo et garnissez les coques de macarons avec une poche à douille.

Mettez les macarons au frais pendant au moins 1 heure (je recommande une nuit complète).


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Mélangez avec d’autres mignardises et mettez votre régime permanent de côté pendant quelques heures !

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Cuisine: un burger végétarien pour les enfants

Si vous avez des enfants en bas âge, le présent article vous concerne. Si non, il y a une très bonne recette à la fin !

Comme toutes les jeunes mamans (j’imagine), je m’étais promis, promis, promis de ne faire manger à mes enfants que d’excellents aliments. Nous nagerions dans un océan de fruits et légumes, de viandes peu grasses et d’excellents poissons de petite taille, avec moins de métaux lourds dans le ventre, tandis que des céréales complètes viendraient nous léchouiller les orteils. Le tout sous un soleil délicat d’huile d’olive, avec un léger vent d’épices.

Quatre ans plus tard. Mes enfants mangent à la cantine deux fois par semaine; sans être catastrophiques, les menus sont tout de même prévus pour que les enfants les mangent: surreprésentation de féculents, frites une fois par semaine (tant que ça ?!), fruits à l’occasion seulement, yaourts aromatisés et sucrés (naaaaan ! confiture !!), glaces de mauvaise qualité; bref, tout ce que je m’étais promis de ne pas trop leur faire manger.

Je suis bien consciente que la restauration scolaire n’a pas les même contraintes que ma petite tambouille à la maison, mais j’aimerais croire qu’on peut faire mieux côté qualité. Oui, il est possible de faire des glaces de très, très bonne qualité, et je n’ai aucune objection contre elles, tant qu’il n’y en a pas tous les jours. L’éducation au goût passe aussi par autre chose que du hachis parmentier, du steak-frites, et l’éternel waterzoï-morne plat qui sert dans ma région à masquer une viande grasse et nerveuse sous des litres de sauce foncée.

Assez rapidement, mon fils s’est fait une idée de ce qui était bon et de ce qui ne l’était pas. A l’exception des cornichons, tout ce qui est vert n’est pas bon. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une pizza est bon, sous réserve de goûter parce que la tarte au thon, ça ne l’est pas. La viande, le poisson et les fruits de mer sont bons (ouf, quand même une chose de réussie dans leur éducation alimentaire). Les pâtes, le riz et le pain sont acceptables. Les légumes, à part les tomates... je ne vous fait pas de dessin.

Sauf que moi, j’essaye de les faire manger convenablement. Equilibré. Sain. Goûteux surtout. Et, pour avoir testé il y a quelques jours un McDonald en rentrant de vacances à 22H30, cette restauration-là, ce n’est pas bon. C’est nourrissant, très ludique, mais globalement assez fade et trop sucré pour moi qui suis plutôt salé. Ma cadette a juste grignoté le pain et mangé les frites. Mon aîné s’est jeté sur le hamburger. Hum.

Alors je ruse. Je fais des burgers comme à la cantine ! Puisque la nourriture à étages a du succès, faisons des burgers. Somme toute, la recette de base est loin d’être mauvaise: du pain (du vrai, pas de la brioche sucrée beurk), de la bonne viande, de la salade, des tomates, des cornichons, et, suivant les goûts, un peu de moutarde ou un peu de sauce tomate maison. Sans sucre. En accompagnement, crudités; en boisson, eau; en dessert, yaourt nature à la confiture.

Alors d’accord, ce n’est pas l’omniprésent burger + coca + frites + sundae que mes enfants finiront nécessairement par associer à ce type de restaurant et qui se retrouve déjà régulièrement au menu de la cantine scolaire (sauf le coca tout de même), comme si on devait manger déséquilibré tout au long du repas quand on a commencé, ce qui est quand même une vision bizarre de la diététique.

Et, comme je suis une méchante maman qui n’achète que de la bonne viande et du bon poisson, et qui du coup, pour limiter son budget, n’en fait pas à tous les repas, j’ai essayé, adapté et adopté dans l’enthousiasme la recette de burger végétarien de Cléa dans mon adoré Veggie. Les burgers ont du succès à la cantine ? Le mien en a à la maison.

« Burgers ce soir les enfants ? »
« Ouiiiiiii ! »

Avec une bonne salade de crudités ou une soupe 100% légumes en entrée, un yaourt et un fruit en dessert, c’est la fête du goût et de l’équilibre.


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Veggie burger (pour 6 burgers)

6 petits pains ronds aux graines
225g de haricots rouges égouttés (environ une petite boîte de conserve)
2 oeufs
30g de comté râpé
2 cc de moutarde à l’ancienne
3 CS de persil haché
85g de chapelure
6 belles feuilles de laitue
1 cc de purée d’amande blanche
3 CS de fromage blanc 0%


Préchauffez votre four à 180°C.

Mixez grossièrement les haricots rouges.

Ajoutez les oeufs battus, le fromage râpé, la moutarde, le persil et une pincée de sel. Mélangez bien.

Ajoutez la chapelure et mélangez à nouveau. Vous pouvez mettre plus de chapelure si le mélange est trop mou pour être travaillé.

Divisez la pâte en six parts que vous disposerez sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Passez au four à 180°C pendant 20 minutes. Vous pouvez mettre les petits pains coupés en deux dans le four pour les réchauffer, mais c’est optionnel.

Pendant ce temps, mélangez le fromage blanc et la purée d’amande blanche.

La cuisson terminée assemblez les burgers.

Vous pouvez rajouter de la tomate, des cornichons,... Tout ce qui vous inspire !


... et si vous avez des recettes pleines de bonnes choses qui sont bonnes pour nos chatons et que ceux-ci acceptent de manger sans rechigner, ça me changerait du combat quotidien que devient le repas. C’est une phase, il paraît. Elles sont longues, ces phases !

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La véritable recette du Lämmele de mon enfance

Ouf ! Finalement, l’angine était presque finie et je ne faisais l’expérience que de la traîne finale. Me voilà debout, motivée et pleine d’idées !

Même si j’ai dû annuler les festivités de lundi, nous avons reçu des amis dimanche (avec moi plus ou moins droite, mais plutôt moins que plus). Et qui dit Pâques dit... lämmele !! Pâques = Lämmele doit être une équation typiquement alsacienne, parce personne, ni boulanger ni ami, ne réalise ce gâteau autour de moi. C’est tristounet, mais c’est vrai. Un lämmele, c’est un agneau en gâteau, à propos.

Et c’est vrai que pour le reste de la France, ce sont les cloches qui apportent les oeufs en chocolat ? C’était pas le lapin ?

... absolument rien dans cette fête n’est logique.


Du coup, ma table 2014 s’organisait autour du thème « à l’arrache et la tête dans le flou artistique », avec des cocottes en chocolat qui ressemblaient aux poules dans Chicken Run. Rien d’aussi sophistiqué que l’an dernier.

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Un repas assez classique, avec une viande de chez mon boucher qui m’a réellement déçue, grasse à outrance, filandreuse, bourrée de nerfs... bref, pas terrifiant. Mais au dessert, outre les mignardises dont je vous parlerai une prochaine fois, il y avait le lämmele !

Et, cette année 2014, j’annonce officiellement ma recherche pour une recette parfaite achevée.

(C’est le moment où vous pouvez générer des roulements de trompettes ou quelque chose du genre dans vos têtes.)


TADAAAAAM - 2014, année du Lämmele - BAM BAM BAM !



(Faites un effort d’imagination. Et sinon, rappelez-vous que je suis encore sous médicaments antibiotiques).


J’ai jeté les diverses recettes d’amies de ma grand-mère, qui sont peut-être des femmes très bien, mais dont les recettes donnent des lämmeles bourratifs, sans goût, et vraiment pas terribles. Dans ces cas extrêmes, on ne peut même plus s’appuyer sur la moralité des personnes pour en déduire la qualité de leurs recettes. Ce monde est perdu.

J’ai trouvé ma future recette secrète transmise de génération en génération du LAMMELE. Celui que mes enfants vont conserver précieusement dans leurs livres de recette partagés en ligne avec leurs amis !

Sur http://www.recettes-alsace.fr/lammele-agneau-pascal/

Quand je vous dis que tout romantisme a quitté ce siècle...


Donc. L’agneau pascal (Lämmele), la THE recette.


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Lämmele (pour 1 moule)

100g de farine blanche
150g de sucre semoule
50g de fécule de maïs
3 oeufs à température ambiante
1 sachet de sucre vanillé (sinon environ 10g)
1 sachet de levure chimique
1 moule à lämmele*


Préchauffez le four à 180°C.

Séparez les blancs des jaunes.

Dans un saladier, ajoutez aux jaunes 5 cuillères à soupe d’eau chaude, puis le sucre et le sucre vanillé. Battez jusqu’à obtenir un mélange bien crémeux.

Battez les blancs d’oeufs avec une pincée de sel, en neige très ferme.

Incorporez les blancs au mélange précédent, en trois fois. Faites bien attention à ne pas casser les oeufs.

Dans un saladier, mélangez les poudres: farine, fécule et levure.

Ajoutez-les au mélange précédent en au moins 5 fois. Il s’agit toujours de ne pas casser les oeufs en neige, et d’opérer très délicatement.

Beurrez bien le moule du lämmele, puis assemblez les deux parties. Versez-y la pâte.

Enfournez à 180°C pendant 40 minutes, et démoulez quand le gâteau est bien froid pour limiter la casse.


* le moule à Lämmele. Soit, comme moi, vous le piquez à une grand-mère qui ne s’en sert plus, soit vous le trouvez sur... amazon. Vrai de vrai, regardez, il est en poterie de Soufflenheim. Je sais qu’il y a des adeptes des moules flexibles, et on trouve également des versions en inox, mais faites-moi confiance: une pâtisserie alsacienne ne s’épanouit que dans de la poterie de Soufflenheim. eBay permet d’acquérir des versions anciennes pour une trentaine d’euros.


J’espère que vos fêtes de Pâques ont été plus réussies que les miennes, surtout ce lundi que j’ai passé au lit... et on se retrouve l’an prochain pour quelque chose de plus abouti. Avec le Lämmele 2014 !

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La cuisine du dimanche: pizza maison !

Le blog n’est pas un habitué des recettes de grands chefs, et ce n’est pas prêt de commencer, mais j’avoue que nous faisons de grands classiques de cuisines traditionnelles à la maison. Oui, les pizzas, ça compte, parce que c’est bon. Quand c’est bon, ça vaut la peine de perpétuer les traditions.

Je vais faire plusieurs paragraphes sur les traditions familiales, et je vous mets la recette, promis.

En grandissant, nous avions peu de traditions relatives à la cuisine. Ma mère cuisinait plus par obligation que par goût, son plaisir étant plus la décoration (plaisir transmis, comme on le voit). Surtout, elle évitait les gros déjeuners des dimanches, ceux qu’on finit à quatre heures en ayant l’impression de ne rien avoir fait de sa journée, et de ne pas avoir le courage de commencer. S’endormir en digérant à 17h, ça n’amusait personne; pourtant, nous avons tous connu ça. Mais pas à cause de ma Maman.

Du coup, les week-ends ressemblaient plus à des pique-niques de restes, toujours sympathiques.

Maintenant que j’ai à mon tour des enfants et que oui, il m’arrive souvent d’avoir envie de cuisiner, j’ai repensé à tous ces déjeuners assommants des dimanches d’invitation. Pas question de reproduire ça. Et pourtant, quelque chose me plaît dans l’idée que le week-end, on mange un grand plat familial qui fait l’unanimité (donc avec la tomate pour légume central... j’ai des enfants). Mais je ne veux pas de travail, c’est le week-end pour moi aussi.

Solution: pizza maison.

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Déjà, c’est la machine à pain qui travaille. Je la lance après mon petit-déjeuner, et mademoiselle pétrit toute seule comme une grande et c’est délicieux. Pourtant, j’ai un modèle ancien trouvé dans une brocante, dont un pied doit être remplacé par un torchon plié en quatre. J’ai un plaisir fou à étaler la pâte et à la travailler.

Ensuite, c’est la fête des garnitures. Une fois posé le fond de coulis de tomates (en brique) assaisonné aux herbes, tout le monde compose sa pizza. Même ma fille de deux ans: « ‘ambon !! OUIIIIII !! ‘omté ! Encore ! ». Vous voyez le genre. Mon fils expérimente le chorizo et poivron. Mon mari s’oriente vers les deux fromages, sur lesquels je lui rajoute de force des fenouils cuits. J’ai testé la fenouil, mozzarella et jambon, délicieux, vraiment.

Viennent les « la mienne, c’est celle qui ressemble à un Totoro » (oui mon chéri, attends que je mette la plaque dans l’autre sens). On enfourne 15 minutes. Le repas se passe pour une fois dans le calme.

D’accord, ce n’est pas le repas diététique qu’on conseillerait tous les jours; mais le dimanche, pour dix minutes de travail que j’aime faire suivies d’un repas tranquille, c’est vraiment, vraiment, parfait. Trois semaines déjà qu’on suit cette tradition. Nous verrons combien de temps elle va durer !



Pizza maison à la machine à pain
Pour 6 pizzas d’1 personne

25 cl d’eau chaude
5 cl d’huile d’olive
1 cc de sel
200g de farine blanche
240g de T110 (farine d’épeautre bise)
1 sachet de levure de boulanger déshydratée
Origan séché

Dans le bac de votre machine à pain, empilez tous les ingrédients dans l’ordre de la recette.

Mettez en marche le programme « pâte », qui prend un peu moins de deux heures.

Placez la pâte dans un saladier.

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La machine a fait la première levée, mais ce sera à vous de faire la seconde. Pétrissez la boule de pâte pour en faire sortir le gaz formé par la fermentation.

Recouvrez ensuite le saladier d’un torchon propre, et mettez-le près d’une source de chaleur. Personnellement, je le mets sur un radiateur doux.

Au bout de 30 minutes, votre pâte aura de nouveau levé. Pétrissez-la de nouveau. Elle est prête à l’emploi.

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Divisez-la en 6 boules de tailles égales, et abaissez celles-ci. Disposez-les ensuite deux par deux sur des plaques allant au four.

Pour la garniture, mélangez un coulis de tomate avec une boîte de concentré de tomate pour la tenue. Assaisonnez ensuite avec du sel, du gomasio et de l’origan séché. Ajoutez toutes les garnitures qui vous tentent, l’expérimentation est très sympa ! Reproduisez des modèles connus ou inventez votre propre Fenouil-Jambon-Mozza ! Variez également les farines !

Enfournez 15 minutes environ à 210°C.

Bon appétit ! Bon dimanche !

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On se retrouvera samedi prochain pour, je l’espère, un repas de Pâques plus évolué, mais aussi bon.

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Gâteau d'anniversaire pirate ultra-facile

Alors. Les gâteaux d’anniversaire pour enfants. Ce n’est pas que je n’aime pas les faire; c’est que l’attente générale des enfants, pleine de sucre, de couleurs criardes et de personnages de dessins animés, ne correspond pas à mes goûts personnels centrés... ben sur le goût justement.

L’année dernière, j’avais tenté le triple étagé étoilé. Long et complexe, le goût était au moins là un minimum, mais je vous épargne les injures prononcées à l’encontre du « marshmallow fluff » utilisé pour la pâte à sucre maison. L’expérience m’a cependant appris une chose: mon fils est incapable de se souvenir du goût du gâteau, mais l’image des étoiles en pâte à sucre (goût sucré donc) est bien ancrée dans sa mémoire. Avoir des enfants, c’est vivre avec de petits êtres dont les priorités ne sont clairement pas les vôtres...

Cette année, ce sera donc tout sur le visuel et du basique pour le goût. Voici le... GATEAU PIRATE !

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Inspiré très directement par ce que sort google image quand on tape « gâteau d’anniversaire pirate », il se compose de deux éléments: une génoise simplissime cuite dans un moule rond et des pâtes à sucre achetées en magasin. Temps total de fabrication: 1 heure. Le degré zéro de l’implication maternelle, mais quel succès, alors que les copains n’ont pas encore vu le résultat !

Pour la génoise:

4 oeufs séparés en blancs et jaunes
125g de sucre
125g de farine
1/2 sachet de levure
1 pincée de sel

Mélangez la levure et la farine.

Montez les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel.

Quand ils sont très fermes, ajoutez le sucre, sans cesser de battre.

Baissez le rythme du batteur et ajoutez les 4 jaunes, puis, progressivement, le mélange de farine et de levure.

Cuisez pendant 20 minutes à 180°.


Comme la pâte à sucre est sensible à l’humidité, je recommanderais bien de laisser sécher la génoise à l’air libre pendant bien une demie-journée. La mienne n’était sans doute pas totalement cuite, d’où les « rides » de mon pirate, là où la pâte à sucre n’a pas été posée sur un gâteau parfaitement sec. Une autre solution serait de doubler la première couche de pâte à sucre, mais déjà que ce n’est pas bon quand il y en a une...



Pour le travail de la pâte à sucre

Déjà, achetez-là en magasin; c’est cher, mais c’est tellement plus facile que de la faire soi-même (je donnais la recette
ici). Pour le pirate, il faut du rouge, du noir, du blanc et du rose. Je n’avais pas de rose, donc j’ai teint la pâte blanche en la mélangeant à une mini pointe de couteau de colorant rouge.

On commence par la peau: étalez la pâte à sucre au rouleau et posez-là sur le gâteau retourné. Bordez les contours, coupez l’excédent et repliez sous le gâteau pour faire propre.

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A partir de là, tout se superpose, avec un tout petit peu d’eau étalée au pinceau pour coller les pièces.
- Le bandeau rouge, puis les ronds blancs dessus;
- l’oeil qui se compose de trois découpes,
- le nez qui est une simple boulette,
- le patch qui nécessite plusieurs essais;
- et enfin la bouche qui est une simple languette de pâte à sucre.

Attention à ne pas mettre trop d’eau pour que les colorant ne déteignent pas et que le sucre ne fonde pas. C’est beaucoup moins difficile avec la pâte à sucre achetée en magasin !

Enfin, laissez tout sécher à l’air libre mais à l’abri des chats (le challenge chez nous). Comme ce gâteau sera servi à l’école, nous l’accompagnons de petites pochettes remplies de deux cookies façonnés par nos soins et joliment présentés:

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Il m’apparaît qu’au final, le thème, c’est plutôt « pois blancs sur fond rouge » que pirate. Et je ne sais pas ce que les animaux de la forêt d’un papier cadeau Ikea viennent faire là à part joli !

Du coup, je vous mets une autre photo du gâteau pirate pour le plaisir des yeux, parce que croyez-moi, côté papilles... à part les enfants... mais comme ceux-ci sont enthousiaste, je recommencerai l’ai prochain !


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Tarte aux poireaux, tomates séchées et crumble de feta noisette

Cette tarte est aussi bonne que la photo ci-dessous est mauvaise, mais impossible de prendre de meilleurs clichés maintenant que tout repose dans nos estomacs...

La recette est adaptée du liver de Cléa Veggie, que je ne saurais trop recommander, même pour les non végétariens. Elle y propose une version aux blettes, avec moins de tomates séchées et du lait d’avoine plutôt que du lait d’épeautre, mais je trouve que c’est ce qui donne le goût. Par ailleurs, vous pouvez vous contenter de concasser légèrement les noisettes pour un rendu plus joli, mais vous comprendrez qu’avec deux enfants en bas âge, je n’ai pas d’autre choix que de mixer le tout très finement pour éviter les étouffements.

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Tarte aux poireaux, tomates séchées et crumble feta noisette


Pour 8 personnes, 20 + 50 minutes de cuisson


Ingrédients

2 poireaux
100 ml de crème liquide d’épeautre (en magasin bio)
1 bocal de tomates séchées égouttées et épongées
1 oeuf

180g de farine de blé T80 (en magasin bio)
5 cuillères à soupe d’huile d’olive

100g de noisettes
100g de feta



Lavez et émincez les poireaux. Coupez-les en petits tronçons et faites cuire à la vapeur pendant une vingtaine de minutes.

Préparez la pâtes à tarte. Dans un saladier, mélangez la farine avec une pincée de sel et l’huile d’olive. Ajoutez juste assez d’eau pour former une boule de pâte. Abaissez et froncez un moule à tarte.

Dans un autre saladier, mélangez les poireaux, une pincée de sel, la crème d’épeautre, les tomates séchées et l’oeuf battu. Versez sur le fond de tarte.

Préparez la pâte à crumble. Broyez plus ou moins finement les noisettes. Ajoutez la feta et amalgamez avec les mains comme pour une pâte à crumble sucrée. Emiettez ce mélange au-dessus de la tarte.

Faites cuire au four à 180°C pendant 50 minutes. Servez tiède ou chaud, avec une salade verte par exemple.


J’ai testé de nombreuses variantes de cette tarte, toujours avec beaucoup de succès: avec des blettes, avec des épinards, sans tomates séchées, avec de la farine d’épeautre pour le fond de tarte (c’est délicieux, ce petit goût de sarrasin); je suis sûre qu’on peut obtenir de très bons résultats avec des noix de cajou ou des amandes pour le crumble.
Avec une précuisson des légumes et un temps au four assez long, ce n’est pas une recette que l’on improvise, mais elle reste parmi mes favorites à cause du peu d’investissement en temps qu’elle demande; en gros, je suis devant mes fourneaux pendant une dizaines de minutes, le reste se fait tout seul à la marguerite ou au four, et je peux écrire mon article de blog pendant ce temps !

Bon appétit !

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Le plat de Noël ! Enfin !

C’est bon, on y est: test pour le plat de Noël concluant !!

Vous n’imaginez pas à quel point c’est un soulagement, après deux essais dont un qui m’a pris toute une matinée pour un écoeurement complet d’épices. Cette fois-ci, c’est juste bon. Non, ce n’est pas le dressage qui me fera gagner une sélection pour une émission de cuisine, mais c’est nettement mieux que ce que je fais d’habitude, et c’est bon, tout simplement !


Magret de canard
Chips de pommes de terre en étoiles
Courgettes et oignons glacés
Réduction de jus d’orange et vinaigre balsamique


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Ok, on serait dans Masterchef, j’aurais des commentaires vraiment négatifs; cela dit, quand on compare à des choses plus réalistes, comme mon temps et mes compétences limitées, ben c’est vraiment réussi.

Déjà, c’est plus joli que ce que je fais d’habitude; à force de regarder ces émissions de cuisine en repassant (parce que le côté télé réalité, « oh mon dieu je n’y arriverai jamaaaais », oui, ça m’agace prodigieusement, donc autant repasser en même temps), j’ai quand même compris deux ou trois choses:

- Ne pas noyer l’assiette sous la sauce, mais, si on doit en mettre, la disposer plutôt au fond de l’assiette (c’est le plan pour l’entrée). Et, s’il en faut peu, en petits points sur le côté. Reste à trouver comment les faire joliment…

- Essayer de prendre de la hauteur et disposer les éléments un à un plutôt qu’en vrac !

- Des herbes et du sésame à fond pour la fraîcheur !

- Glacer les légumes pour plus de couleur !


Hélas, pour des raisons budgétaires évidentes, j’ai pris le canard premier prix dans mon supermarché, ce qui bien sûr fait qu’il est mini-riquiqui et pas très gras. Pour ne pas servie aux enfants une viande trop sanglante, j’ai aussi fait le choix délibéré de le surcuire un tout petit peu, afin qu’il soit plus rosé que saignant. Néanmoins, ça restait bon, tout simplement.

Les assiettes se sont faites siphonner par mon chéri qui adore le canard, mon aîné qui n’aime pas les oignons (mais qui les a mangés quand même, on est très traditionnel côté règles à table), et ma cadette qui a moins aimé les chips de pommes de terre, bizarrement.


Pour la recette, ce n’est pas vraiment de la grande cuisine, c’est plutôt de l’assemblage.


Les magrets sont cuits au four, tout simplement. Je sale et je poivre mes magrets. Dans un plat à gratin, je les dispose la peau vers le haut. J’entaille la peau pour former de grands losanges, je cuis 10 minutes à 250°C, puis je retourne les magrets pour les finir 10 minutes à 180°C. C’est simple et les magrets sont très peu cuits au centre. Attention toutefois s’ils sont gros à augmenter légèrement les temps de cuisson.

Les chips de pommes de terre en étoile. Attention à bien prendre des pommes de terre qui tiennent parfaitement à la cuisson. Je les épluche, puis, avec un épluche-légume (ou une mandoline, mais je n’en ai pas), je détaille de très fines tranchettes. Sur une plaque allant au four et couverte de papier sulfurisé, je dispose de petites rosaces de différentes tailles, en fonction de la taille des emporte-pièces que vous voulez utiliser. Je découper ensuite les formes à l’emporte-pièce.
Dans un four préchauffé à 220°C, j’ai cuit ces chips pendant 9 minutes; toutefois, je recommande vraiment de camper devant votre four avec la lumière intérieure allumée en permanence.
Je me demande sérieusement si je ne vais pas ajouter des chips, faites sur le même principe, mais avec cette betterave rose et blanche qu’on voit partout, histoire d’ajouter un peu de couleur…

Les légumes glacés. Pendant des années, je me suis dit que c’était trop compliqué et que je n’arriverai jamais à faire ce truc de professionnels… en fait, c’est très facile. Déjà, vidéo ici, avec une cuisinière dépressive. Ensuite, pour ceux et celles qui préfèrent le texte:
Epluchez et préparez vos légumes (dans mon cas, petits oignons nouveaux et courgettes), puis disposez-les dans une poêle. Recouvrez d’eau jusqu’à ce que la moitié de la hauteur des légumes soit sous l’eau. Ajoutez une cuillère de sucre roux, une noix de beurre, et faites chauffer sur feu vif.
Découpez un cercle de papier sulfurisé à la taille de la poêle (la vidéo explique très bien comment), et couvrez de ce papier en l’humidifiant légèrement.
Vérifiez que les légumes sont cuits en les testant avec une lame de couteau.
Quand c’est cuit, disposez sur l’assiette et parsemez de la ciboulette et du sésame !

La réduction de jus d’orange et vinaigre balsamique, c’est tout simplement un mélange 80% jus d’orange et 20% vinaigre balsamique, avec une cuillère à soupe de sucre d’agave, mis à chauffer dans une casserole jusqu’à ce que la consistance fasse penser à une gelée.


Voilà, c’est tout. Pas de cuisson compliquée, pas de sauce compliquée, juste quelques bons produits mis ensemble. Je vais casser ma tirelire pour les canards et les légumes bios du jour de Noël, parce que sur ce genre de plat, la différence est simplement faite par la qualité des produits…


Est-ce que ça vous fait envie ? (pitié, dites que oui…)

Est-ce que je dois rajouter des étoiles en betterave pour la couleur ?

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Le repas de Noël approche ! test du fromage

Nous ne sommes même pas en décembre, et déjà, j’ai la fièvre de Noël. Allez, plus qu’une petite dizaine de jours et je pourrai enfin m’autoriser ouvertement à dire que j’attends Noël avec impatience ! Et faire mon sapin, et décorer ma maison, et préparer avec mon aîné des centaines et des centaines de petits gâteaux de Noël ! (d’ailleurs, passez vos commandes dans les commentaires).

En attendant, je commence les tests pour le repas de Noël lui-même. Cette année, j’ai des contraintes particulières puisqu’il me sera impossible de préparer quoi que ce soit en avance; il faudra tout faire sur place et tout tester bien avant, pour m’assurer que je peux réaliser ce repas pour dix personnes dans une cuisine qui n’est pas la mienne.

Aujourd’hui, j’avais envie de faire le fromage. Je sais, ce n’est pas le plat qui doit prendre le plus de temps, et dans la plupart des cas, un simple plateau avec de très bons fromages et quelques fruits secs suffit largement. Cette année toutefois, j’avais envie de présenter un brie à l’assiette en plus du plateau de fromage.

Je me suis inspirée d’une photo trouvée sur internet:


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The Kitchn

J’ai trouvé ça magnifique. La reconstitution de la poire, la salade, le fromage, etc ! Facile de faire la même chose, non ? Avec une poire pochée pour le goût, un peu de noix, de cranberries, du brie à la place du fromage de chèvre et une petite touche personnelle, un trait de sirop de vinaigre à la vanille bourbon.

Résultat:

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Ca a tenu pour à peu près une petite minute, le temps de la photo. Je pense que j’ai utilisé trop de couches de poire, et que le brie en fines tranches reste une matière première tout ce qu’il y a de plus glissante. Est-ce joli voire impressionnant ? Oui. Réaliste à servir pour dix personnes ? Clairement pas, je n’ai même pas réussi à transporter une assiette de mes comptoirs de cuisine au frigo. Ah, et les cure-dents planqués dans les plats, ça m’énerve à manger; j’aime les assiettes qui reviennent vides !

Je change donc mon fusil d’épaule.

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Les ingrédients sont exactement les mêmes, mais la présentation est moins risquée, et je trouve que le goût du brie ressort mieux maintenant qu’il est moins noyé par la poire.

Les ingrédients:

- Un très bon brie bien coulant (pas comme celui que j’ai pris pour le test, de toute évidence), coupé en rectangles puis en deux dans le sens de l’épaisseur.
- Une poire pochée pendant 10 minutes dans un mélange de sucre et d’eau, avec des graines de vanille.
- Des cranberries séchées
- Quelques noix
- De l’alfalfa pour la fraîcheur et la décoration
- Du sirop de vinaigre de vanille pour le fond de l’assiette


C’est tout ! J’ai calculé, il me faudra environ 30 minutes pour préparer tout ça pour 10 personnes. 10 minutes de poire pochée, pendant lesquelles je prépare les sandwichs de brie, puis un petit temps d’assemblage. Pour les petits mangeurs, les rectangles sont assez jolis quoique petits; pour les affamés, il y aura également un plateau de fromage conventionnel avec le rab de noix et de cranberries, des raisins frais et des abricots secs.

Ca me plaît bien !


Ce week-end, je teste le premier candidat pour le plat principal, les souris d’agneau mijotées avec du potimarron réveillé au jus d’orange. Je vous tiens au courant !

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L'Halloweeen du goût ou faire des farces horribles

Donc, je n’aime pas trop Halloween, mais j’aime la cuisine et j’aime les blagues qui ne font rire que moi. Invitée à un enterrement de vie de garçon, je me suis dit qu’il y a avait des leçons à tirer d’Halloween pour faire peur à cet ami qui ne m’a rien demandé. Voici donc une série de recettes défis: présentez la « bonne » recette, demandez à la personne de deviner les ingrédients. Après ses mauvaises réponses (au besoin, vérifiez qu’il a bu un peu avant), présentez les « mauvaises » versions et voyez votre ami vous haïr pour toute la soirée avec un goût d’ail dans la bouche, ou une bouchée roquefort ananas qu’il ne parvient pas à avaler.

Comme on le dit à Halloween, MOUAHAHAHAHAHAHA !


Gentille bouchée au gâteau de carottes gingembre et Méchante bouchée à l’ail

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Ingrédients pour la gentille bouchée (un moule rond complet)
225g de farine blanche tamisée
1 sachet de levure chimique
2 cuillères à café de gingembre en poudre
1/2 cuillère à café de sel
225g de carottes râpées
2 morceaux de gingembre confit en julienne (en magasins asiatiques)
175g de sucre roux
10g de gingembre frais en purée
60g de raisins secs
2 oeufs moyens
2 cuillères à soupe d’huile neutre (colza ou autre)
Jus de 2 oranges à jus

Pour la méchante bouchée: rajoutez dans le moule à mini-muffin une cuillère à soupe de purée d’ail

Préchauffez le four à 180°C et beurrez un moule rond de 20cm de diamètre environ.

Tamisez la farine, la levure chimique, la poudre de gingembre et le sel. Ajoutez le sucre, les carottes, le gingembre confit, la purée de gingembre, et les raisins secs. Mélangez bien et faites un puit au centre.

Dans un autre saladier, mélangez les oeufs, l’huile et le jus d’orange. Versez dans le puit et remuez jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène.

Remplissez un moule à mini-muffin aux 3/4, puis réservez une quantité similaire pour faire la méchante bouchée. Faites la méchante bouchée en mélangeant un peu de l’appareil du gâteau et une cuillère à soupe de purée d’ail. Versez enfin le reste du bon mélange dans le moule à gâteau.

Faites cuire le tout au four à 180°C. Le gâteau cuira entre 1h et 1h30; il doit être craquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Pour les bouchées, pas de secret: il faut surveiller (environ 20 minutes de cuisson dans mon cas).




Fruit de la passion et Méchante bouchée roquefort ananas à la pâte à sucre

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Ingrédients
1 fruit de la passion
3 cuillères à soupe de Fluff, pâte à chamallows (en grande surface, au rayon épicerie anglaise)
QS de sucre glace (quantité suffisante, ayez un pot plein à disposition)
Colorant alimentaire
1 cuillère à café de roquefort
2 petits morceaux d’ananas, frais ou en boîte, égoutté dans un papier absorbant

La gentille bouchée est tout simplement un fruit de la passion coupé en deux et mangé tel quel.

Pour faire la pâte à sucre de la méchante bouchée, il suffit de mettre le Fluff dans une jatte, et d’ajouter du sucre glace jusqu’à ce que le mélange ait la consistance de la pâte sablée et ne colle plus. Ne vous faites pas d’illusion, une pâte à sucre au Fluff, c’est fait en cinq minutes et c’est juste mauvais. Pour colorer la pâte, utilisez du colorant alimentaire en suivant les instructions sur le paquet (ici, du noir en poudre).

Etalez la pâte à sucre grossièrement en un cercle. Disposez au centre l’ananas et le roquefort. Refermez la bouchée. N’oubliez pas votre sourire diabolique; le mélange est réellement infâme.


Gentille bouchée au daifuku mochi et Méchante bouchée au poulet nutella

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Ingrédients pour le daifuku mochi: toutes les explications sont dans cet article !

Ingrédients pour la bouchée au poulet nutella
3 cuillères à soupe de Fluff, pâte à chamallows (en grande surface, au rayon épicerie anglaise)
QS de sucre glace (quantité suffisante, ayez un pot plein à disposition)
Colorant alimentaire
1 morceau de poulet basquaise
1 cuillère à soupe de nutella

Refaire la pâte à sucre comme mentionné ci-dessus, en mélangeant le Fluff et le sucre glace jusqu’à obtenir une pâte qui ne colle plus. Faites un rond grossier et déposez au centre le poulet et le nutella. J’aurais dû rajouter du curry pour rendre cette bouchée plus méchante encore ! Refermez la bouchée.


N’oubliez pas votre sourire narquois et un rire de sorcière !

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Offrir une boîte de mignardises 2/2

L’inconvénient d’internet, c’est que vous êtes anonymes pour la plupart, chers lecteurs, mais ça ne m’empêche pas de vous remercier ! Je vois les statistiques qui augmentent petit à petit, merci, merci !

Lundi, je vous parlais d’une boîte de mignardises que j’ai offerte; aujourd’hui, la suite des recettes ! Tout est toujours très simple, puisque je fais ces recettes l’après-midi avec mon aîné. Il nous reste trois mignardises; les voici ! Pour les cookies, les mesures sont en tasses américaines, tout simplement parce que j’ai trouvé la recette sur un site anglais. Comme on trouve maintenant très facilement ces tasses dans le commerce, j’ai juste converti en poids pour le beurre (mettre du beurre, même mou, dans une tasse, c’est vraiment inutilement compliqué).


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Voici la petite version de la boîte que j’ai offerte, avec les cake pops en bonus !



Cookies au chocolat blanc et cranberries séchées



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Ingrédients
110g de beurre ramolli à température ambiante
1/2 tasse de sucre de canne blond
1/2 tasse de sucre blanc
1 oeuf
1,5 tasse de farine blanche
1 sachet de levure chimique
3/4 tasse de chocolat blanc, en pépites ou haché grossièrement
1 tasse de cranberries séchées


Préchauffez le four à 190°C.

Dans un bol, mélangez le beurre et les deux sortes de sucre jusqu’à obtenir un mélange homogène. Ajoutez l’oeuf.

Dans un bol séparé, mélangez la farine et la levure, puis ajoutez le mélange à la préparation précédente. Mélangez ensuite les cranberries séchées puis le chocolat, afin d’obtenir une boule de pâte homogène.

Sur une plaque à pâtisserie beurrée ou recouverte de papier sulfurisé, disposez de petites boules de pâte, et faites cuire au four pendant 8 à 10 minutes en surveillant. Sortez les immédiatement, mais laissez-les refroidir pendant une minute avant de les transférer sur une grille.


Vous pouvez conserver ces cookies dans une boîte hermétique, à température ambiante. Ils n’ont jamais tenu plus d’une semaine ici, donc je n’ai pas de temps de conservation à vous proposer...



Marzipan citron de Felder

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Encore une recette de Felder dans Pâtisserie. Cette fois, elle est tellement simple qu’il n’y a même pas besoin de la simplifier...


Ingrédients
300g de pâte d’amandes blanche, si possible à 50%
1 pincée de graines de vanille
1 citron bio
Du sucre glace pour le plan de travail

Pour l’enrobage:
150g de chocolat blanc
100g de sucre glace


Après avoir travaillé la pâte d’amandes pour l’homogénéiser, coupez-la en petits tronçons. Avec un couteau zesteur, prélevez le zeste du citron et hachez-le finement. Mélangez dans un récipient la pâte d’amandes, les graines de vanille et le jus de citron.

Lorsque la pâte est homogène, posez-la sur le plan de travail saupoudré de sucre glace. Faites un long boudin d’environ 2 cm de diamètre, puis coupez-le en segments d’1,5cm environ. Roulez chaque morceau entre vos mains pour former de petites boules, et placez-les au congélateur pendant 2 heures.

Faites fondre le chocolat blanc au bain marie, et mettez-en une petite quantité sur la paume de votre main. Faites rouler chaque petite boule de pâte d’amandes congelée dans vos mains, afin de les enrober de chocolat, puis roulez-les dans du sucre glace tamisé. Pour finir, mettez les boules sur un tamis ou une passoire fine pour ôter l’excédent de sucre glace.

(Attention à ne pas vous brûler au moment où vous devrez mettre du chocolat fondu sur vos mains)



Cake pops au chocolat, confiture de cassis et graines de sésame de Cléa

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La recette est tirée du très bon Recevoir en bio de Cléa. Elle est facile à réaliser, mais les cake pops demandent pas mal de doigté; pour ma part, j’en ai cassé environ un sur deux… mais ça ne m’a pas dérangé de les manger !


Ingrédients pour 10 cake pops
6 madeleines
1 cuillère à soupe de purée de noisette (en magasin bio)
2 cuillères à café de confiture de cassis
100g de chocolat noir à pâtisser
Graines de sésame

Il vous faudra aussi des piques à brochettes pour faire sécher les boules.

Emiettez finement les madeleines dans un bol et les mélanger avec la purée de noisette et la confiture, pour faire une sorte de pâte à modeler. Formez des boules de la taille d’une noix et les placer au réfrigérateur pendant au moins une heure.

Faites fondre le chocolat au bain-marie en remuant bien pour qu’il soit onctueux. Coupez le feu mais laissez-le chocolat dans le bain-marie.

Trempez le bout des piques à brochettes dans le chocolat, puis dans les boules, en enfonçant aux 2/3 environ, puis trempez les cake pops dans le chocolat, en tournant doucement. Laissez égoutter, toujours en tournant, pour enlever l’excédent de chocolat. Déposez les cake pops dans un verre pour les faire durcir à température ambiante. Quand le chocolat a durci à moitié, roulez les boules dans les graines de sésame, sans trop appuyer. Remettez dans le verre pour laisser complètement durcir.

Consommez assez rapidement et conservez ces cake pops dans une boîte hermétique si possible.


Voici pour la semaine gourmande ! J’espère que vous vous êtes régalés !

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Offrir une boîte de mignardises 1/2

Sauf s’il s’agit de famille ou d’amis de très longue date, j’essaye toujours d’arriver chez des hôtes avec le fameux « petit quelque chose ». Et, à chaque fois, ce « petit quelque chose » se transforme en casse-tête. Chocolats, pas chocolats ? Fleurs ? Vin ?

Sans rien savoir à l’avance des goûts des personnes, difficile de faire dans l’originalité et le personnel; j’essaye aussi d’offrir quelque chose que j’aimerais recevoir, en m’abstenant par exemple d’offrir des poissons rouges aux enfants de mes amis (ce qui évite le coup d’oeil meurtrier des parents et nous permet d’être réinvités), ou une plante en pot à un couple qui part deux mois en trek à travers l’Asie. Pas toujours évident quand il s’agit d’amis lointains. Et oui, il nous est déjà arrivé d’arriver avec un petit paquet de chocolats pour découvrir une allergie. C’est le moment où l’on espère que « c’est l’intention qui compte »…

Autre dilemme: fait maison ou pas ? Soyons réalistes: mes réalisations ne seront jamais à la hauteur de celles d’un bon chocolatier ou d’un bon pâtissier. Outre mon manque de technique, je n’ai pas accès aux chocolats ni au matériel nécessaire pour faire quelque chose de vraiment exceptionnel. Cependant, le fait maison présente deux avantages, et non des moindres: le coût et la quantité. Avec un budget restreint, une pâtissière même débutante peut préparer facilement une assez grande quantité de bonnes mignardises sympathiques et sans prétention, tout en privilégiant la qualité des ingrédients (de bons oeufs bios, des amandes de qualité, etc). Invitée le week-end dernière chez une famille de cinq enfants, le choix du fait maison s’est vite imposé, afin d’éviter d’offrir en réalité deux micro-bouchées chocolatées à chacun.

Une fois décidée, j’ai choisi de varier le plus possible les recettes, afin de plaire au plus grand nombre. Une visite à Ikea pour attraper deux boîtes cadeau, puis j’enrôle mon fils pour goûter toutes les pâtes. Résultat:


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Il y a trois étages similaires dans la boîtes, séparés par du papier de soie (la prochaine fois, je prendrai du papier sulfurisé ou du papier de cuisson coloré, certains florentins ont collé).


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Si ça vous tente, je vous décompose les recettes de la boîte. Aucune n’est compliquée; je les ai toutes réalisées avec mon fils de trois ans et demie dans les pattes !


Les carrés florentins de Christophe Felder



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La recette est simplifiée et adaptée du livre de Christophe Felder, Pâtisserie !, que je recommande chaudement à n’importe quel(le) pâtissier(ère) débutante.

Ingrédients
60g de miel liquide
60g de beurre doux
60g de sucre roux
Le zeste d’une orange non traitée et d’un citron non traité également
60g d’amandes effilées
20g de dés de citrons confits au sucre
20g de dés d’oranges confites au sucre
40g de cacahuètes salées hâchées grossièrement
1 pincée de fleur de sel


Préchauffez votre four à 180°C.

Dans une casserole, versez le miel, le beurre, le sucre, et les zestes. Faites chauffer sur feu doux pour bien dissoudre le sucre, puis portez à ébullition quelques instants.

Hors du feu, ajoutez les amandes effilées et mélangez bien. Ajoutez enfin tous les ingrédients restants et mélangez bien.

Sur une plaque de four recouverte d’un papier cuisson, étalez la préparation pour former un rectangle. Répartissez-la avec une spatule en silicone. Le rectangle devrait couvrir environ les 2/3 de la plaque, sachant que la préparation va s’étaler un peu.

Enfournez 15 minutes à 180°C.

A la sortie du four, saupoudrez de fleur de sel. Là commence la seule phase délicate. Il faut transférer le florentin sur une planche à découper, et attendre que sa consistance soit assez dure pour que l’on puisse découper de petits rectangles au couteau, et assez molle pour ne pas faire d’éclats. Pas évident à trouver du premier coup !

Ces florentins se conservent très bien dans une boîte hermétique. Ils craignent l’humidité et deviennent mous s’ils sont trop longtemps à l’air libre. Pour une conservation longue (une semaine ou plus), placez-les au frigo.




Les mini-muffins à la cardamome de Mercotte

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Cette recette est tirée (et très légèrement adaptée) du livre 30 desserts créatifs pour toutes les occasions, de Mercotte. Sa présentation est vraiment compliquée et désagréable, mais les recettes sont souvent exquises. En ce qui me concerne, ces mini-muffins à la cardamome sont une véritable addiction !

Ingrédients pour 20 mini muffins
110g de beurre pommade
180g de sucre roux
60g de farine blanche
15g de fécule de maïs
75g de poudre d’amandes
7g de levure chimique
30g de poudre de cardamome
6 blancs d’oeufs
1 cuillère à soupe de sucre vanillé
1 pincée de sel


Préchauffez le four à 160°C.

Mélangez intimement le beurre pommade et le sucre.

Incorporez les poudres, farine, fécule, levure, poudre d’amandes et cardamome, pour obtenir un mélange homogène.

Montez les blancs en neige ferme, avec une pincée de sel. Ajoutez le sucre vanillé à mi-parcours. Les oeufs doivent être très fermes.

Mélangez 1/4 des blancs à la préparation, puis incorporez délicatement le reste. Mélangez sans casser les oeufs, à la maryse.

Remplissez aux 3/4 les moules à mini-muffins et enfournez 18 à 20 minutes. Vérifiez la cuisson en enfonçant une lame de couteau qui doit ressortir propre, ou en en mangeant un (ma technique préférée).

Ces biscuits se conservent trois jours dans une boîte hermétique, un peu plus si vous les mettez au frais.



Brownies café marron de Christophe Felder

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Recette tirée toujours de Pâtisserie !, que du bonheur, même pour moi qui n’aime pas plus que ça les marrons et le café !


Ingrédients
150g de chocolat noir dessert à 50 ou 60% de cacao
50g de noisettes
100g de beurre doux mou
100g de sucre semoule
2 oeufs
40g de farine blanche
10g de café soluble

Pour la finition:
80g de crème de marron
100g de chocolat noir à 60 ou 70% de cacao
1 cuillère à soupe d’huile de tournesol


Hachez les 150g de chocolat noir, et faites-le fondre au bain-marie.

Dans un saladier, mélangez le beurre mou et le sucre semoule. Ajoutez les deux oeufs puis la farine et enfin le café soluble. Remuez bien afin de dissoudre le café.

Incorporez le chocolat fondu à la pâte. Remuez sans arrêt pour que le mélange soit bien homogène. Ajoutez enfin les noisettes concassées et mélangez à nouveau.

Beurrez et farinez un moule rectangulaire et remplissez-le de pâte. Enfournez 20 minutes à 180°C. Le brownie doit avoir une belle couleur de chocolat à la sortie du four.

Laissez refroidir le gâteau, puis couvrez-le de crème de marron que vous étalerez à la spatule.

Faites fondre au bain-marie les 100g de chocolat à 60 ou 70%, et ajoutez l’huile de tournesol. Mélangez bien puis versez sur la crème de marron. Avec une spatule, lissez la surface du gâteau.

Laissez au froid (Felder recommande 10 minutes, j’ai laissé reposer une nuit).

Découpez le brownie en carrés. Si vous avez une technique pour ne pas casser la plaque de chocolat du dessus, je suis preneuse ! Je n’ai pas réussi à faire de belles découpes, mais le goût reste là.


J’espère que ces idées vous ont plu. Je vous donnerai les autres recettes dans le courant de la semaine; en attendant, si vous avez des idées à partager, je suis toujours heureuse de tester de nouvelles recettes ! (mon mari approuve fortement derrière moi et mon fils se lèche les babines).

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3 recettes japonaises ultra-faciles, rapides et tellement bonnes

Peut-être êtes-vous comme moi: si j’avais le choix, je mangerais japonais tous les soirs. De la soupe miso, des sushis, des sashimis et des makis, bien sûr, mais aussi des salades de chou à l’orange, des plats marinées, des grillades, des omelettes, du tofu… bref, toute la panoplie de la cuisine japonaise, de fête ou quotidienne. C’est bon, c’est frais si vous prenez des produits de qualité, c’est très équilibré, et c’est tellement joli, avec tous ces bols dépareillés et pourtant harmonieux.

Seulement voilà, avec une vaisselle bien occidentale, une panoplie d’accessoires de cuisine bien français, un temps très limité pour cuisiner (en gros, si ça prend plus de 30 minutes cuisson incluse, j’oublie) et surtout, deux enfants qui tirent la tête dès qu’on change des habitudes, pas évident de satisfaire mon amour de la cuisine japonaise.

Voici donc trois recette 100% japonaises, transmises par mon amie Yuko ou piquées dans un livre, qui se font en moins de 30 minutes et qui plaisent aux enfants. Ah, et pour ma soeur chérie et ses deux mains gauches en cuisine, elles peuvent aussi être réalisées par des enfants. Le plus important ? C’est BON.



Mochis de pommes de terre

mochis de pommes de terre



Ingrédients (pour 6 mochis)
300g de pommes de terre à purée
1 cuillère à café de sel
3 kiris
20g de beurre
Lait pour la purée
Farine de pommes de terre (ou farine de blé) pour fariner ses mains au moment du façonnage

Epluchez les pommes de terre et coupez-les en dés. Cuisez-les à la casserole, puis faites une purée avec le lait et le sel. Laissez refroidir un peu.

Partagez les kiris en deux.

Séparez la purée en six parts égales. Avec vos mains farinées, étalez une part de purée de pommes de terre en galette, de la taille de la paume de votre main. Mettez un demi-kiri au centre, et refermez la galette pour former une boulette légèrement applatie. Vérifiez que le kiri est bien enveloppé par la purée. Recommencez pour chaque mochi.

Dans une poêle, faites fondre le beurre (dans deux poêles si les vôtres sont trop petites). Faites rissoler les mochis dans le beurre jusqu’à ce que leur surface colore.

Servez en guise de féculent avec de la viande rouge et des légumes, ou emportez-les pour un pique-nique !



Porc sauté au chou et au gingembre

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Ingrédients (pour 4 personnes)
1 cuillère à café de sucre roux
60ml de sauce soja japonaise (la Kikkoman avec sel réduit est à mon sens la meilleure)
1 cuillère ) café de gingembre frais râpé
400g d’escalope de porc
8 feuilles de chou chinois (pak choï, mais le chou frisé voire les épinards fonctionnent aussi bien)
2 cuillères à soupe d’huile végétale

Dans un bol, mélangez le sucre, la sauce soja et le gingembre râpé. Remuez jusqu’à ce que le sucre soit dissous.

Coupez les escalopes en petite lanières, et mettez dans la marinade pendant 10 minutes. Evitez de laisser mariner plus longtemps pour que la viande ne devienne pas dure. Egouttez la viande et réservez la marinade.

Otez les grosses côtes du chou et hachez grossièrement les feuilles en carrés de 4 cm environ.

Dans une poêle ou dans un wok, faites chauffer l’huile, puis faites sauter le porc pendant 3 minutes. Ajoutez le chou et la marinade réservée. Faites sauter jusqu’à ce que tout soit bien cuit. Le chou va réduire considérablement.

Servez avec du riz japonais ou du riz basmati. Vous pouvez décorer de graines de sésame noires et blanches, voire d’un peu de ciboulette coupée finement.



Oeufs brouillés à la japonaise (chawan-mushi)


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Ingrédients (pour 4 personnes)
4 crevettes cuites
3 cuillères à café de sauce soja japonaise salée
75g de blancs de poulet crus détaillés en fines tranches
430ml de bouillon dashi froid (en épiceries asiatiques, sinon remplacez par du bouillon de légumes dégraissé)
4 oeufs légèrement battus
4 champignons shiitake frais, équeutés et coupés en quatre (également en épicerie asiatique, sinon 4 gros champignons de Paris)
1/2 carotte coupée en deux et détaillée en fines tranches avec un économiseur
8 feuilles d’épinards, blanchies et coupées grossièrement
Le zeste d’1 citron jaune, coupé en fines lanières


Décortiquez les crevettes.

Dans un bol, mélangez les crevettes et les blancs de poulet. Ajoutez 1 cuillère à café de sauce soja et laissez reposer 10 minutes.

Mélangez le bouillon dashi et le reste de la sauce soja dans un bol. Incorporez délicatement les oeufs; si vous le pouvez, passez la mixture à travers un tamis fin garni d’une mousseline.

Dans 4 tasses à café ou petits bols, répartissez le poulet, les crevettes et les légumes. Versez le mélange d’oeufs en laissant environ 1 cm en haut de chaque récipient. Couvrez de film transparent.

Mettez les tasses dans un panier en bambou (ou dans une marguerite voire dans un cuit-vapeur) en les espaçant bien pour que la vapeur circule. Posez le panier dans une casserole avec environ 5 cm d’eau au fond. Portez l’eau à ébullition puis baissez le feu et laissez cuire à couvert pendant 20 minutes, jusqu’à ce que les oeufs soient bien figés.

Otez le film, garnissez avec le zeste de citron et servez avec du riz.


Toutes ces recettes ont été validées par mari et enfants ! Bon appétit !!

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5 bonnes raisons de faire ses yaourts soi-même et 3 bonnes recettes

Drôles de têtes de mes invités l’autre soir, au cours d’un dîner totalement improvisé qui était en fait un déjeuner et une après-midi que nous avions tous envie de prolonger. Je venais de dire: « ah, désolée, pas de yaourt ce soir, et surtout ne me mangez pas le dernier du frigo, j’en ai besoin pour en faire d’autres ». Bonjour, je suis Anne-Hélène, et avec deux enfants, deux chats maintenant et un emploi du temps plus chargé que je ne l’aimerais, je fais mes yaourts moi-même.

Ca peut paraître paradoxal alors qu’il y a de si bons produits sur le marché, et que je fais de toute manière des courses régulières. Alors, pourquoi ne pas balancer dans le chariot le pack de 12 yaourts, ce qui prend deux secondes ? Parce que. Voici cinq raisons de faire ses yaourts soi-même.


1. C’est vraiment meilleur. Rien que cette raison devrait vous suffire. Vous trouvez que les yaourts nature du commerce sentent le foin ? Que les yaourts aux fruits ne sentent certainement pas les fruits ? Faites vos yaourts maison et retrouvez le goût de lait du yaourt, le plaisir de la véritable onctuosité, pas la version Danette dans laquelle on a quand même l’impression de manger de la crème Nivea. Des yaourts maison, c’est juste vraiment bon.


2. Les ingrédients sont meilleurs pour la santé. Ca, c’est au cas où l’argument numéro 1 ne vous suffisait pas. A base de lait, de ferment lactique, de sucre, de fruits et voilà, les yaourts maison sont sans conservateur ni colorant ni ingrédient bizarre qu’on ne connaît pas. Pour être sûr de ce que vous mangez, prenez comme yaourt de base un yaourt nature entier avec les mêmes ingrédients.


3. C’est économique. La machine de départ peut être chère si vous l’achetez neuve, puisque certaines vont jusqu’à 100 euros. En ce qui me concerne, j’ai pris le modèle neuf de Seb qui a plus de trente ans et a été relooké en blanc pour l’occasion, à une quarantaine d’euros (disponible ici sur Amazon). J’ai acheté un jeu de pots de yaourt en plus pour une quinzaine d’euros, et voilà. Pour ceux qui sont plus justes côté budget, la même yaourtière se vend sur Le bon coin une vingtaine d’euros en version blanche, et entre cinq et dix euros pour une version orange des années 70, qui marche tout aussi bien.

A partir de cet investissement de départ, huit pots de yaourt maison vous coûtent un litre de lait, un yaourt nature (rien si vous en réutilisez un de la fournée précédente), un peu de lait en poudre, et un peu de sucre; soit de l’ordre de l’euro pour huit yaourts exquis. Ca vaut la peine, non ?


4. C’est pratique. La plupart des recettes de yaourt supposent de laisser la yaourtière tourner pendant une petite dizaine d’heures; ça tombe bien, vous pouvez la mettre en marche le matin pour le soir ou le soir pour le matin. Il restera à fermer les yaourts et les réfrigérer pendant une demie-journée au minimum. Bref, à condition d’être organisé et de s’y prendre un peu à l’avance, rien de plus facile.


5. C’est plus écologique. Si je ne suis pas une écologiste militante, quand je peux faire un geste pour l’environnement, je le fais. Ici, nous parlons de réduction de déchet, puisque les pots de yaourt en verre sont lavables et réutilisables à l’infini (de même que les couvercles). On économise aussi le carton du conditionnement ainsi que les différentes étapes de transport, d’autant plus si vous choisissez un lait local, comme en propose mon supermarché. Moins de transport, moins d’emballage et plus de goût: je prends !


Reste à vous proposer les trois recettes qui font recette à la maison en ce moment (pas comme mes jeux de mots): une recette de base au yaourt nature, une version exquise à boire au lait d’amande et confiture, et une version plus particulière à base de pâte à tartiner choco-noisette très peu sucrée.


La recette de base du yaourt nature au sucre de canne

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Pour 8 yaourts
1 yaourt nature entier ou 1 yaourt d’une fournée précédente
80cl de lait demi-écrémé
40g de poudre de lait écrémé
80g de sucre de canne


Dans un grand saladier, versez tous les ingrédients. Mélangez doucement pour bien dissoudre les poudres.

Répartissez le mélange dans les pots, et placez le spots dans la yaourtière, sans couvercle. Mettez en marche la yaourtière et laissez-la chauffer pendant 8 heures environ.

Au bout de 8 heures, sortez les pots, mettez les couvercles, et laissez reposer les yaourts au réfrigérateur pendant 4 heures minimum avant de les manger.





Yaourt à boire au lait d’amande et à la confiture de cassis



20130925_yaourtsmaisons2

Pour 8 yaourts
1 yaourt nature entier ou 1 yaourt d’une fournée précédente
80cl de lait d’amande
2 cuillères à soupe rases de purée d’amande blanche
Confiture de cassis ou tout autre parfum, maison ou non



ATTENTION: comme ce yaourt utilise du lait d’amande, il ne compte pas pour un laitage dans une alimentation équilibrée. Vous ne pouvez pas remplacer les laitages des enfants par ce yaourt; c’est plus un dessert ou un goûter qui change !
NOTE bis: si vous les voulez à manger et non à boire (mon fils adore la version à boire, d’où…), il suffit de rajouter du lait en poudre pour ajouter de la consistance)



Mélangez tous ingrédients dans un saladier, sauf la confiture, pour obtenir un liquide homogène.

Préparez la yaourtière. Versez un demi-centimètre de confiture de cassis au fond des pots de yaourt, puis complétez avec le mélange au lait d’amande. Armez la yaourtière et laissez-la chauffer pendant environ 10 heures. Sortez les pots, refermez-les, et placez-les au réfrigérateur pendant au moins 4 heures avant de les manger.

Comme pour les yaourts maison avec une composition hétérogène, il faudra remuer les yaourts après leur passage au réfrigérateur. Sur la photo ci-dessus, vous avez la version avant (à gauche) et après (à droite) remuage. Après pas mal de tests, je vous confirme qu’un yaourt remué ne se séparera plus en deux phases.



Yaourt chocolat amer et noisette

20130925_yaourtsmaisons3


Pour 8 yaourts
1 yaourt nature entier ou 1 yaourt d’une fournée précédente
70cl de lait demi-écrémé
30cl de crème liquide 15%
50g de lait en poudre écrémé
150g de pâte à tartiner noisette-cacao (dans mon cas de la marque Ti Bio de Nature et progrès)

ATTENTION: c’est le yaourt avec lequel j’ai le moins de succès. Déjà, parce qu’il n’est pas au Nutella; mais moi, le Nutella, je n’aime pas, trop de sucre, et la texture me dégoûte. En revanche, sa version bio est irrésistible, vraiment, et je la trouve au Match à côté de chez moi. Par choix, ce yaourt est très cacao amer et peu sucre. C’est ce que j’aime, mais les avis sont partagés: ma cadette le dévore, mon aîné refuse d’en manger, et mon mari aime bien, mais sans plus.

Au fond d’un saladier, versez la pâte à tartiner et ajouter la moitié du lait. Remuez doucement pour bien dissoudre la pâte dans le lait. Ajoutez tous les autres ingrédients et remuez encore pour obtenir un mélange homogène.

Versez le mélange dans les pots, placez les pots dans la yaourtière, et laissez chauffer pendant 8 heures. Sortez les pots, refermez-les, et placez-les au réfrigérateur pendant au moins 4 heures avant de les manger.


Bien sûr, ce ne sont que trois possibilités parmi des millions: avec fruits, avec compote, avec sirop, avec fruits secs, avec miel, au lait de soja, au lait de soja aromatisé, avec tout ce que vous voulez ! Avez-vous des recettes fétiches ? Partagez !

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Encore deux recettes d'été: poulet au citron et salade de pêche à la lavande

A mixer dans un menu complet avec les recettes d’hier ! Ce qui donnerait:

En entrée: melon au sel

En plat: salade grecque et poulet grillé au citron

En dessert: salade de pêches à la lavande

Avantage de ce menu: il n’y a besoin d’allumer que le four pour griller le poulet. Aucune plaque chauffante ne vient augmenter la chaleur de l’intérieur de votre maison. Quand il fait 30° dehors comme en ce moment, c’est plus qu’appréciable, non ?


Poulet grillé au citron (pour 4 personnes)

4 cuisses de poulet fermier
Jus de 2 citrons
2 citrons coupés en quartiers
Huile d’olive
Herbes de Provence



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Préchauffez le four à 180°.

Dans un plat allant au four, disposez les cuisses de poulet. Arrosez-les de jus de citron et d’un filet d’huile d’olive, puis disposez les quartiers de citron autour. Saupoudrez d’herbes de Provence.

Enfournez à 180° pour 45 minutes environ. Il faut que la peau soit très craquante et l’intérieur moëlleux !



Salade de pêches à la lavande

Pêches très très mûres
Sirop d’agave
Lavande comestible


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Epluchez les pêches et disposez-les dans un plat. En fonction du besoin en sucre, ajoutez du sirop d’agave et mélangez. Saupoudrez de lavande.

Conservez au frais mais sortez quelques minutes avant de servir.


Ce dessert de nul en cuisine a l’avantage unique de mettre en valeur simplement de bonnes pêches bien mûres, et de faire parfois découvrir aux gens la lavande comestible. Personnellement, c’est à chaque fois un plaisir simple mais renouvelé !

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Deux recettes d'été: salade grecque et melon au sel

En ces temps difficiles côté inspiration, la page blanche me hante jusqu’en cuisine, où ma créativité est… où est-elle déjà ? Perdue. Du coup, je ressors mes grands classiques, et, pour l’été, les versions sans aucune cuisson nécessaire. Il commence enfin à faire chaud, c’est le moment d’éteindre le four et de savourer des crudités ou des fruits de saison. Quand ils sont mûrs, ce qui est une autre histoire.

Au menu d’aujourd’hui, deux non-recettes en kit: le melon au sel et la salade grecque.


Le melon au sel

Le melon se sert soit dans des salades de fruits, soit avec du jambon de Bayonne; pourtant, jamais je n’avais eu l’idée de l’assaisonner directement. Si vous aimez l’association sucrée salée avec le jambon de Bayonne, tentez tout simplement de disposer quelques grains de gros sel (sel noir d’Hawaï dans mon cas, pour le plaisir du contraste). Surprenant et délicieux, à condition que le melon soit bien mûr.


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Pour le repas de midi, il l’était !



La salade grecque

Cette recette de salade vient directement d’un voyage en Grèce il y a quelques années. Même si nous parlons anglais, nous avons parfois eu du mal à comprendre les plats qui figuraient au menu. Par sécurité et parce que la chaleur nous coupait souvent l’envie de plats cuisinés, nous nous rabattions très souvent sur la fameuse salade grecque, un mélange absolument délicieux à condition que les légumes soient mûrs. Et si par chance, la fêta est fabriquée maison, on touche au divin.

Cette version a beau reprendre tous les ingrédients des salades que nous avons mangé en Grèce, à moins d’une fêta artisanale, on ne parvient pas à en reproduire le goût. Cependant, avec un bon vin frais et des amis, on retrouve une forme de paradis !


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Pour 4 personnes, en entrée
1 poivron vert
4 tomates bien mûres, coupées en demi-quartiers
1 oignon rouge coupé en lamelles
1/2 concombre en julienne
2 plaques de fêta
Herbes de Provence
Huile d’olive de très bonne qualité


Tout mélanger ! Et assaisonner en sel et poivre au goût. Ca craque, c’est juteux et frais… c’est l’été !

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Cuisine froide pour jours chauds: salade de lentilles aux poires et aux jambons

Il fait enfin beau et chaud ! (ou chaud et beau) ! Du coup, j’ai envie de flemmarder dehors avec un smoothie au lieu de passer du temps devant mon ordinateur ou devant mon four de cuisine. Le blog s’en ressent, mais que voulez-vous, ma connexion ne porte pas jusqu’au jardin…

Pour faire vite, simple, bon et frais, je me contente aujourd’hui de vous proposer une recette qui fut une véritable découverte pour nous: la salade de lentilles aux poires et au jambon (interdites aux aînés). Elle est adaptée du livre, pas spécialement bon par ailleurs: Chéri, t’as pris du bide, de Raphaële Vidaling, aux éditions Tana. Autant j’étais fan de cette collection il y a quelques années, autant maintenant, je trouve leur créativité réduite et les recettes plus forcément intéressantes.

Il n’en reste pas moins que dans la catégorie « repas vite prêts, sans trop de cuisson, à servir dehors et à préparer à l’avance », cette salade est plutôt sympathique.


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Salade de lentilles aux poires et au jambon


Pour 4 personnes
300g de lentilles vertes du Puy
2 poires bien mûres
4 tranches de jambon
1 botte de radis
1 vinaigrette huile d’olive et vinaigre de cidre
Sel et poivre

Rincer les lentilles et les faire cuire, en départ à froid, pendant 25 minutes environ.

Couper les poires en brunoise, les radis en petits tronçons et le jambon en petites lamelles.

Quand les lentilles ont refroidi, tout mélanger, assaisonner de la vinaigrette. Saler et poivrer suivant les besoins. Si vous voulez ajouter une herbe fraîche, le basilic émincé est délicieux !


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Cuisiner des mignardises ! Les carrés florentins de Christophe Felder

Je n’ai jamais trop aimé les dragées. Certes, ce n’est pas mauvais, c’est même plutôt addictif, mais ce n’est pas trop mon truc malgré ça. Des amandes enrobées de sucre, ça sent… ben, comme des amandes très sucrées ? Idem pour le chocolat. Même si je reconnais qu’il y a dragées et dragées, suivant la qualité des amandes, je n’aime ni les dragées ni les dragées.

Du coup, pour le baptême de ma puce, afin de remplir les pochettes origamis, je me suis tournée vers Christophe Felder et sa Bible: Pâtisserie ! Et j’ai proposé à nos invités ma mignardise préférée, celle que j’emporterais sur une île déserte s’il fallait n’en prendre qu’une: le carré florentin.

Ca devrait être illégal tellement c’est bon. Seule modification de la recette d’origine, j’ai pris des noix de cajou plutôt que des cacahuètes, question de goût.


Carré florentin

60g de miel
60g de beurre
60g de sucre semoule
Le zeste râpé d’1/2 citron
Le zeste râpé d’1/2 orange
60g d’amandes effilées
20g de dés de citron confit
20g de dés d’orange confite
40g de noix de cajou (salées si possible, sinon mélangées à un peu de sel fin)
2 pincées de fleur de sel


Préchauffez votre four à 180°.

Dans une casserole, mélangez le miel, le beurre, le sucre, ainsi que les zestes d’agrumes râpés. Faites fondre à feu doux, puis portez à ébullition.

Retirez la casserole du feu et incorporez les amandes effilées, les dés de fruits confits et les noix de cajou. Mélangez avec une cuillère en bois.

Versez cette préparation sur une plaque couverte de papier cuisson en prenant soin de bien répartir l’ensemble.

Enfournez une quinzaine de minutes jusqu’à obtention d’une teinte blonde régulière.

Lorsque le florentin est cuit, parsemez-le de quelques grains de fleur de sel et faites glisser la feuille de cuisson sur une planche à découper. Attendez quelques instants que le florentin refroidisse et découpez des carrés de 5 cm de côté. Ce petit « découpez des carrés » a l’air simple comme ça, mais vous découvrirez vite que si vous le faites immédiatement à la sortie du four, les carrés se défont parce que le sucre n’a pas eu le temps de se figer; mais si vous attendez trop, les carrés se cassent. On trouve tout de même assez facilement le truc.

Dans la recette originale, Felder propose de réaliser des traits de chocolat tempéré sur le florentin, mais je n’ai pas le matériel nécessaire pour le faire, et c’est drôlement bon malgré tout !

Ensuite, si vous êtes comme moi, mettez directement les carrés dans un film plastique, puis dans les pochettes que vous refermerez immédiatement, afin d’être sûr(e) de ne pas avoir de photo des carrés finis. Ce sera donc une photo en hommage à Saint-Exupéry: voici les pochettes origamis, les carrés florentins sont dedans !

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Cuisine: nems fraîcheur au crabe et à la vinaigrette d'orange

J’en ai assez de cet hiver qui s’invite au printemps alors que personne ne veut plus de lui: je voudrais de la fraîcheur dans ma cuisine et de la chaleur dehors, et non l’inverse !

Je n’aime pas trop les nems: trop gras, goût trop inidentifiable, et surtout, trop mangé, mais cette version, issue du livre
Une souris dans le potage (éditions Tana), propose un nem frais, avec une pointe d’orange et beaucoup, beaucoup d’herbes fraîches. Je n’avais pas les bonnes herbes, j’ai enlevé un peu de matière grasse, mais ma version était délicieuse quand même.

Attention, la préparation des juliennes est longue si on s’attache à faire de très fins bâtonnets. Avec une bonne mandoline japonaise, ce serait plus rapide, plus beau, mais je ne suis pas équipée. J’ai aussi transformé cette entrée en gros plat principal.

Prêts ? C’est parti !


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Nems fraîcheur au crabe et à la vinaigrette d’orange (pour 2 personnes)

4 feuilles de filo (pour deux gros nems, 8 pour quatre plus petits)
200g de crabe émietté
1 carotte
1 courgette
1 petit poireau
100g de pousses de soja
1 orange
Ciboulette fraîche
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
1/2 cuillère à soupe de nuoc-nâm
50g de beurre fondu

Avec un épluche-légumes, prélever des lanières sur la carotte et la courgette épluchées. Les couper en julienne très fine, de la longueur des pousses de soja.

Prélever quelques feuilles de poireaux et les couper très finement, de la longueur des pousses de soja également.

Dans de l’eau bouillante, blanchir la carotte et le soja, puis la courgette et le poireaux pendant quelques dizaines de seconde.

Dans le nuoc-nam, ajouter le vinaigre et le jus de l’orange.

Préchauffer le four à 180°.

Poser deux feuilles de filo l’une sur l’autre et les badigeonner de beurre. Poser une partie des juliennes. Ajouter le crabe en miettes. Laisser 2 cm de tous les côtés.

Rouler en beurrant au fur et à mesure.

Rouler les autres nems.

Cuire au four pendant 15 minutes en retournant en milieu de cuisson.

Hacher finement la ciboulette. Les nems cuits, verser la sauce à l’orange et saupoudrer les herbes.
Servir chaud.



Ne me demandez pas pourquoi je fais des recettes aussi longues alors que ce sont les vacances et que mes poussins sont dans mes pattes… je ne sais pas, les suites de ma sinusite peut-être ?

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Cuisine: carré d'agneau en croûte d'herbes

Après de nombreuses déconfitures, j’essaye de tester les nouvelles recettes avant de les servir à des invités. Et oui, après quelques repas expérimentaux franchement immangeables, de l’entrée au dessert, j’ai enfin compris la leçon… Je retourne aussi à de grands classiques, simples mais bons, délaissant un peu la nouvelle cuisine, tout simplement parce que je me rends compte que ce n’est pas parce qu’on suit la recette à la lettre que c’est nécessairement bon. Il me faut aussi satisfaire mon public, au premier chef mon critique gastronomique de trois ans qui ne m’a jamais dit « c’est délicieux Maman ! » qu’à propos d’une pizza achetée…

Voici donc la recette que je servirai ce week-end à six personnes: le carré d’agneau en croûte d’herbes. La recette originale vient de Marmiton, mais après l’avoir testée, j’ai trouvé que la sauce n’apporte rien et reste très longue à faire. J’ai également modifié la recette de la croûte d’herbes pour ajouter un petit goût de noisettes.


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Carré d’agneau en croûte d’herbes (pour 6 personnes)

- 1 carré d’agneau de 16 côtes (pour que les gros mangeurs aient trois côtes, les petits deux). Je le commande toujours manchonné et prédécoupé, parce que je ne sais pas le faire.
- 1 cuillère à soupe de gros sel
- Assortiment d’herbes sèches: thym, romarin, herbes de Provence en général
- 1 bouquet de persil frais
- 2 cuillères à soupe de graines de pavot noir
- 4 gousses d’ail
- 3 clous de girofle
- 2 étoiles de badiane (ou anis étoilé)
- 60g de beurre pommade
- 20g de purée de noisettes (en magasins bios, sinon remplacez par du beurre)
- 2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
- 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique


Pour la garniture, je sers simplement des pommes de terre que j’ai précuites à la vapeur, arrosée d’un mince filet d’huile d’olive, que je fais dorer dans le même plat que le carré d’agneau. C’est facile et très populaire auprès des carnivores de tous âges. Je sers également une salade toute simple.


Préchauffez le four à 240°C.

Dans un mortier, écrasez les clous de girofle, les étoiles de badiane, le gros sel et deux tours de moulin à poivre. Hachez la botte de persil et ajoutez-là au mélange du mortier. Ajoutez ensuite deux gousses d’ail hachés, les herbes sèches et les graines de pavot.

Dans un autre bol, mélangez le beurre pommade, la purée de noisettes, la moutarde et le vinaigre balsamique. Incorporez petit à petit le mélange du mortier, afin d’obtenir la future croûte d’herbes.

Enduisez la viande avec le mélange obtenu. Protégez le bout des os des côtes avec du papier aluminium pour ne pas qu’ils brûlent à la cuisson. Piquez la viande avec les deux gousses d’ail restantes. Ajoutez les pommes de terre précuites dans le plat et arrosez d’un mince filet d’huile d’olive.

Enfournez pour 25 minutes environ.

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Cuisine: les meilleurs cookies que j'ai jamais goûtés, au chocolat blanc et cranberries

Il y a de nombreuses années, quand j’étais étudiante (ça remonte à la fin de la période glaciaire, Christophe Colomb venait juste de découvrir l’Amérique, vous voyez le genre d’époque), j’ai participé à un concours de cookies, que je n’ai pas gagné bien sûr. Je me souviens que j’avais passé une très grosse matinée dans ma microscopique cuisine parisienne, à enchaîner les fournées, à inventer des parfums comme feuilles de céleri confites et chocolat noir, à tenter d’incorporer du chocolat sous toutes ses formes dans mes cookies. Une matinée de bonheur !

Depuis, j’aime faire des cookies, pour l’infinité de parfums et de possibilités qu’ils offrent. Ah, et parce qu’il sont tellement faciles à congeler qu’on peut les faire en très grandes quantités: autant en profiter ! Un petit coup au four et voilà, comme neufs. Recette express et goût d’ivresse !

Après pas mal d’expérimentations, j’ai enfin trouvé mon cookie préféré (jusqu’au prochain) : chocolat blanc et cranberries; j’adore l’association de la douceur du chocolat blanc avec l’acidité des cranberries. Totalement addictif !

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Cookies au chocolat blanc et cranberries

110g de beurre ramolli
125g de sucre de canne
125g de sucre blanc
1 oeuf
200g de farine blanche
1/2 paquet de levure chimique
100g de chocolat blanc (directement en pépites ou en tablette)
80g de cranberries séchées


Si vous avez du chocolat blanc en tablette, coupez le en petit morceaux au couteau.

Dans un saladier, mélangez intimement le beurre ramolli et les deux sucres, jusqu’à obtenir un mélange homogène.

Dans un autre saladier, mélangez la farine et la levure chimique. Ajoutez au mélange sucre et beurre. Ajoutez l’oeuf puis le chocolat blanc et les cranberries. Mélangez bien.

Beurrez les plaques à pâtisserie et déposez dessus, assez espacées, de petites boules de pâte. Faites cuire à 190°C pendant 8 à 10 minutes.

A la fin du temps de cuisson, ouvrez simplement le four et laissez les cookies refroidir sans les sortir pendant une minute. Puis sortez-les du four et laissez-les refroidir avant de les dévorer ou de les congeler.

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Cuisine: un apéritif végétarien

On dirait que c’est la semaine de la cuisine, mais oui, cette semaine, j’ai dû cuisiner un repas pour douze personnes, servi ce soir. Avec deux enfants en bas âge, un époux en déplacement pendant deux jours, ça signifie deux jours de cuisine quasiment non stop sur les quelques temps de pause qui restent. La semaine prochaine, j’aimerais revenir à la programmation usuelle du blog, avec un peu moins de cuisine et un peu plus de design. Qui sait, j’arriverai peut-être à avancer ma petite commode ?

Mon repas de soir était entièrement végétarien; c’était un risque de servir quelque chose d’aussi inhabituel à une belle-famille très traditionnelle, surtout sachant que je suis encore débutante en végétarisme. C’est seulement petit à petit que j’en viens à supprimer la viande et un peu, le poisson. La viande, ce n’est pas très compliqué pour moi à supprimer: je n’aime pas tellement le porc et ses sous-produits; le poulet ne sent rien s’il n’est pas fermier et AOC et label rouge et que sais-je encore, donc j’en achète peu; les autres viandes, sans savoir pourquoi, je ne parviens pas à les cuisiner correctement. Petit à petit, j’en suis venue à ne manger de la viande qu’au restaurant, et à augmenter les doses de poisson et de protéines végétales.

Le fond, c’est que j’adore cuisiner végétarien. J’ai dû faire une bonne moitié des recettes du livre génial de Cléa, Veggie, et je n’ai pas l’intention de m’arrêter. Les recettes sont bonnes, créatives, belles, et surtout, j’adore cuisiner les légumes. A condition de faire un peu attention à équilibrer les repas différemment, je me sens mieux végétarienne que je ne l’étais auparavant. Végétarienne (à l’exception d’un peu de poisson de temps à autre) à la maison; omnivore à l’extérieur, là où les cuisiniers savent sublimer les viandes d’une manière que je n’arrive pas à approcher.

Ce soir, j’ai servi le meilleur apéritif que j’ai jamais préparé, suivi d’une excellente entrée, d’un plat convenable (pas exceptionnel, donc je ne vous le présenterai pas ici), et un dessert exquis. Le tout en végétarien. Ce fut une expérience merveilleuse. Les plats étaient beaux. Ils étaient bons. Ils étaient à mon image. Je le referai dès mes prochains invités.


Pour celles et ceux que ça intéresse, voici les recettes des amuse-bouches et du dessert.


Trois bouchées végétariennes

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Bouchée de petits pois au basilic et au pamplemousse, adapté du livre de Cléa, Veggie.

Pour 12 bouchées
400g de petits pois surgelés
200ml de lait d’amande
1 grosse cuillère à soupe de purée d’amande blanche
3 oeufs
10 feuilles de basilic frais
1 cuillère à café de purée d’ail
1 pamplemousse rose

Faire cuire les petits pois dans de l’eau frémissante salée pendant 12 minutes.

Mixer avec le lait de riz, la purée d’amande blanche, les oeufs, le basilic, l’ail et une pincée de sel.

Verser le mélange dans des mini-moules à muffin et faire cuire à 160°C pendant 25 minutes.

Couper le pamplemousse en suprêmes et déposer un bout de suprême sur chaque bouchée juste au moment de servir.



Makis de courgette au fromage de chèvre et à la tapenade

Pour 12 bouchées
12 lanières fines de courgettes détaillées à l’épluche légume
150g de fromage de chèvre
50g de tapenade

Faire cuire les lanières de courgette dans de l’eau bouillante salée pendant une courte minute. Egoutter et sécher entre deux feuilles de papier absorbant.

Déposer un peu de fromage de chèvre et un tout petit peu de tapenade au début de la lanière, puis rouler en un maki.

Servir frais.


Fingers aux pistaches et au parmesan, avec une petite sauce tomate raifort, recette de Cléa et petite sauce de moi

Pour une vingtaine de fingers
100g de farine de blé T80
80g de farine de maïs
40g de parmesan râpé
2 cuillères à soupe de pistaches non salées
1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1/2 cuillère à café de fleur de sel

1 petite boîte de de concentré de tomate
2 cuillères à soupe de purée de tomate
1/2 cuillère à café de raifort
Grains de sésame noir

Préchauffer le four à 180°

Mélanger les farines, le parmesan râpé, les pistaches grossièrement mixées, la moutarde, l’huile d’olive et la fleur de sel. Ajouter juste assez d’eau pour former une boule de pâte.

Abaisser sur 1 cm d’épaisseur, en forme de carré. Couper ce carré en une vingtaine de bâtonnets. Les torsader légèrement et les disposer sur une plaque de cuisson.

Faire cuire au four pendant une vingtaine de minutes et laisser refroidir sur une grille avant de déguster.

Pour la petite sauce, mélangez tous les ingrédients et assaisonner à votre goût.


Tout se prépare à l’avance et se conserve 24h au frigo ou dans un endroit sec.

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Et maintenant, le dessert ! J’ai une dent sucrée qui a poussé depuis mes grossesses…



Gâteau au chocolat sur base de sablé, réduction de jus d’orange et étoile de poire


C’est une invention personnelle, mais les recettes sont prises à droite et à gauche.


Pour 12 desserts individuels

Les palets bretons
4 jaunes d’oeufs
140g de sucre
160g de beurre demi-sel
280g de farine blanche
1 sachet de levure

Battre le beurre en pommade.

Battre les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporer le beurre pommade, puis les poudres mélangées. Bien pétrir la pâte, puis former un boudin, filmer au contact et réfrigérer pendant 2 heures.

Abaisser la pâte à la hauteur souhaitée, et placer dans des moules.

Cuire à 170°C pendant 15 minutes.


Pour 12 moelleux au chocolat
150g de chocolat dessert + 12 carrés
240g de beurre
270g de sucre
6 cuillères à soupe de farine blanche
6 oeufs
1/2L de jus d’oranges pressées maison

Préchauffez le four à 240°C.

Au bain-marie, faire fondre le chocolat et le beurre, en mélangeant bien.

Mélanger le sucre et les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine puis le mélange chocolat beurre. Bien mélanger.

Remplir 12 moules à 50%, puis ajouter un carré de chocolat sur le dessus.

Cuire pendant 10 minutes.

Pendant ce temps, découper des étoiles dans des tranches de poire à l’emporte-pièce.

Pour la réduction d’orange, mettre le jus d’orange dans une casserole et laisser mijoter à feu moyen jusqu’à ce que le mélange ait réduit de moitié, puis ajouter une noisette de beurre.

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Ce fut un long article pour un long moment passé en cuisine depuis deux jours. Mais chaque seconde fut bien dépensée ! Nous nous retrouvons lundi pour quelque chose d’intéressant, je ne sais pas quoi. Si vous avez des souhaits, exprimez-vous !

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Cuisine: une petite entrée pour douze personnes

Si les articles paraissent de plus en plus tard depuis deux jours, c’est que je cuisine toute la journée, et que je vous raconte le soir. En direct. Sans filet. Avec mes douze invités qui arrivent demain à 18h30… il est possible que je vous parle des amuse-bouches et du repas végétarien assez tard demain soir.

Hier, le résultat était très moyen (quoique bon d’après les critiques de petits camarades de mon fils qui ont adoré manger les étoiles en pâte à sucre); aujourd’hui, c’est beaucoup plus réussi et surtout, beaucoup plus dans mon goût.

Voici donc, d’après le livre de Cléa, « Recevoir en bio », les gratte-ciels en blinis, fèves vertes, avocat citronné et fromage de brebis

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(Vaisselle JL Coquet)


Pour 12 personnes, en entrée

36 blinis. J’ai pris des blinis du commerce, mais je tenterai un jour ceux au sarrasin de la recette d’origine !
200g de fèves pelées (j’ai pris du surgelé)
Fleur de sel
3 avocats
Jus de 3 citrons
Feuilles de basilic
3 cuillères à café de miel liquide
3 cuillères à café de moutarde à l’ancienne
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
200g de fromage de brebis frais

Ebouillantez les fèves pendant 6 minutes si vous utilisez des fèves surgelées.

Mixez la chair de l’avocat avec 3 cuillères à soupe de jus de citron, du sel et les feuilles de basilic.

Préparez une vinaigrette avec le miel, la moutarde, le reste du jus de citron, l’huile et un peu de sel.

Tartinez 12 blinis de crème d’avocat. Garnissez de demi-fèves entières (j’en ai mis 5 demies par mini-blinis, en étoile), luis saupoudrez de miettes de fromage de brebis. Couvrez d’un autre blinis, recommencez tout, et hop ! troisième blinis.

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Décorez joliment le dessus du dernier blinis avec un peu de fromage, une fève et une feuille de basilic.

Au moment de servir, nappez de vinaigrette (elle est exquise).



Inspirée par les émissions culinaires que je regarde (moi qui n’ai pas la télé, merci le replay), j’ai tenté quelque chose d’un peu plus joli que d’habitude. Simple et sympathique, non ?

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Gâteau d'anniversaire de mon fils !

Aujourd’hui, nous avons fêté l’anniversaire de mon fils ! D’où gâteau.

Evidemment, je me suis embarquée dans quelque chose de vraiment trop complexe pour mes compétences, du moins au niveau de la décoration.

Evidemment, j’ai commencé en avance et j’ai fini au dernier moment.

Evidemment, ça n’a pas du tout donné le résultat professionnel que j’espérais.

Mais comme mon mari adoré prétend tout de même que c’est réussi, alors que j’ai hésité à vous faire un article sur tout autre chose, je préfère vous présenter un contenu original plutôt que des reprises. La qualité n’est pas à hauteur de ce que j’aimerais présenter ici, mais c’est personnel, c’est original, et, à défaut d’être parfaitement beau, les enfants ont aimé. C’est l’essentiel.


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Gâteau d’anniversaire de mon fils en fausse pièce montée

Le gâteau est constitué d’une génoise cuite dans trois moules carrés, coupée en deux puis farcie à la confiture de framboise. Le décor est réalisé en pâte à sucre.


Pour la génoise

La recette d’origine vient de Marmiton, je vous la résume ici.

4 oeufs séparés en blancs et jaunes
125g de sucre
125g de farine
1/2 sachet de levure.

Mélangez la levure et la farine.

Montez les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel.

Quand ils sont très fermes, ajoutez le sucre, sans cesser de battre.

Baissez le rythme du batteur et ajoutez les 4 jaunes, puis, progressivement, le mélange de farine et de levure.

Cuisez dans des moules pendant 20 minutes à 180°.


J’ai trouvé mes « cercles carrés » à Auchan, tout simplement. Chemisés d’un peu de papier sulfurisé ou tout simplement beurrés (après essais, je préfère le beurre), je les utilise ici comme des moules tout à fait normaux, et j’ai tout cuit en même temps, pour la même durée. Voici ce que j’ai obtenu.

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Ensuite, je les ai coupés en deux pour tartiner la confiture aux framboises maison de ma belle-mère, puis j’ai remis une couche de confiture à l’extérieur, pour faire tenir la pâte à sucre.


La pâte à sucre

J’ai tout appris sur le site de
La lettre gourmande, suivez le chef, elle explique tout ! En résumé:

100g de maïzena (j’ai testé la fécule de pomme de terre, ça marche aussi bien)
700g de sucre glace
160g de Fluff. C’est une pâte dont il ne faut surtout pas regarder la composition, faite de marshmallows liquides. C’est infâme, mais nécessaire.

Je mets toutes les poudres dans un énorme récipient, je mets mon pâté de Fluff au centre et j’incorpore petit à petit à la main, sachant qu’il restera du mélange de poudre à la fin. Il faut obtenir une boule de pâte homogène qui ne colle plus du tout; je mets une dizaine de minutes à pétrir l’ensemble.

Pour le colorant, je suis usuellement le conseil d’une vendeuse d’Alice Délice: des colorants en poudre dilués dans un tout petit peu d’eau, que j’incorpore petit à petit. Cette fois-ci, pour l’effet marbré, j’ai directement incorporé la poudre, et le marbre se créé en malaxant la pâte à sucre. J’ai fait mes découpes avec de mini emporte-pièces trouvés à Alice Délice.

Soyez prévenus, la pâte à sucre, ce n’est pas bon. C’est beau, marrant, ça plaît aux enfants, mais honnêtement, c’est mille fois trop sucré pour moi.

Tadaaaaaa, résultat final:

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Cuisine: Soupe psychédélique à la courgette et au cassis

J’avoue, la recette « années 60 » m’a posé quelques soucis. Déjà, impensable de vous servir une authentique recette des années 60. Ce n’est pourtant pas l’inspiration qui manque, puisque ma grand-mère maternelle met toujours à ma disposition son énorme carnet de recettes, celui qu’elle tient depuis son mariage. Le souci ? Les recettes datent vraiment d’une autre époque. Un cake entier est prévu pour quatre personnes (oui, quatre), en entrée. La mayonnaise se fait au litre pour servir un saumon. Les desserts sont bourrés de sucre. Je le garderai précieusement… comme souvenir.

On dira ce qu’on veut de l’alimentation contemporaine (trop riche, trop plat-cuisinée, trop salée, trop beaucoup de choses), une chose est sûre: elle s’est tout de même largement adaptée à la sédentarisation. Impossible de servir un repas en trois plats et deux desserts comme ma grand-mère le faisait régulièrement le dimanche en famille: personnellement, j’explose à la deuxième entrée et je passe l’après-midi dans les canapés à digérer. Enfin un bon point pour la nourriture contemporaine, donc.

Du coup, je vous propose une recette tirée de la compilation des livres « Mon grain de sel », aux éditions Tana: la soupe à la courgette et au cassis. Le goût, quoique bon, est assez classique, mais la présentation peut passer pour psychédélique. De loin. Vu de Mars.


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Soupe à la courgette et au coulis de cassis (pour 2 personnes)

4 grosses courgettes
4 cuillères à soupe de crème fraîche
10 grosses feuilles de basilic frais
2 cuillères à soupe de sirop ou coulis de cassis
1/2 bouillon cube de légumes
2 cuillères à soupe de gros sel

Faire bouillir l’eau, le demi-bouillon cube et le gros sel. Laver les courgettes, les couper en morceaux. et les plonger dans l’eau pendant 15 minutes.

Egoutter les courgettes sans jeter le bouillon. Mixer les courgettes.

Ciseler les feuilles de basilic, les incorporer au mix de courgettes, et ajouter autant de bouillon que nécessaire pour obtenir la consistance souhaitée en fouettant.

Avant de servir, ajouter la crème liquide et un trait de cassis, DE MANIÈRE PSYCHÉDÉLIQUE. Voilà, vous y êtes !


Dégustez tout ça devant Drôles de Dames ou en perdant au Trivial Pursuit (je n’ai pas de télévision, c’est mort pour toutes les questions de culture…)

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Cuisine: le bouillon façon chinoise de ma Maman pour les soirées d'hiver

En vacances au ski, dans un chalet de location, la cuisine est réduite au strict minimum. Comme j’ai pour règle de ne blogger que de la cuisine que je fais (sinon, je serais juste une personne qui copie et colle les choses qu’elle aime sur le net), je pensais sortir une vieille recette que j’ai faite il y a longtemps, mais heureusement, ma Maman a trouvé quelque chose que j’adore et qui se fait facilement. Le genre de soupe que j’aimerais manger tous les soirs d’hiver. Ca se fait vite, ça se fait facilement, c’est modulable, c’est délicieux.

Voici une recette de ma Maman, rien que pour vous.

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Bouillon façon chinoise de ma Maman, pour 4 personnes

2 cuisses de poulet fermier
Carottes
Courgettes
Optionnel: gingembre, raviolis, champignons de Paris, ciboule, citronnelle, brocolis: tout ce que vous voulez ajouter !


Les mettre dans de l’eau froide, si vous aimez avec des bâtonnets de gingembre. Faire cuire à feu doux au minimum deux heures, voire plus si nécessaire. Rajouter au besoin un bouillon cube, saler.

Laisser refroidir au réfrigérateur pour dégraisser.

Couper de petits bâtonnets de carottes et de courgettes. Suivant le goût, on peut ajouter des sommités de brocolis, de la ciboule, de la citronnelle, des champignons de Paris coupés en lamelles. EDIT: n’oubliez pas d’effilocher les cuisses de poulet dans la soupe !

Pour la rendre plus complète, on peut ajouter de grands raviolis.

Juste avant de servir, dans un bouillon chaud, ajouter les légumes et les laisser cuire pas plus de cinq minutes, pour qu’ils soient encore croquants.

Servir très très chaud !

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Un gâteau de fête hivernal

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Servi à Noël dernier, il est de loin le plus beau que j’ai jamais fait; mais comme il n’est pas le meilleur (quoique très bon), je voudrais seulement donner la recette des parties réussies. J’ai suivi pas à pas la recette d’un gâteau de Martha Stewart Living de décembre 2007, adapté aux ingrédients français, puisque nous n’avons pas de mélasse (j’ai remplacé par du miel foncé). La garniture intérieure était à base de meringue à la noix, de crème au beurre et de génoise. La génoise était très bonne, la meringue également; c’est la créme au beurre qui me laisse sceptique. Je crois que je n’aime pas trop ça dans l’absolu. Comme la saveur était très légèrement vanillée, le beurre ressortait bien. Je pense qu’on peut faire mieux et plus simple aussi.

Sur le principe, voici le gâteau:

- Des pains d’épices durs, découpés aux formes de maisons flamandes. Internet fournis les images, je les reproduis schématiquement sur des feuilles de papier cartonné, et je découpe la pâte en suivant les contours. Fenêtres et portes sont de petits carrés ou rectangles rajoutés sur la pâte. Si vous voulez vous prendre la tête, vous pouvez faire une pâte claire et une pâte sombre, et coller des fenêtres claires sur les maisons sombres et vice-versa. Je l’ai fait, mais ai trouvé que la quantité de travail ne valait pas le résultat. Personne ne l’a remarqué.

- Du glaçage sur les maisons, posé à la douille. Ca, c’est vraiment la phase rigolote.

- L’intérieur du gâteau: la phase pas rigolote. Je ne vous donne pas les recettes, je pense qu’on peut faire mieux. J’ai inventé un moyen de superposer deux cerclages carrés pour avoir un moule à gâteau assez haut, et j’avais calculé la taille des maisons à un tiers exactement du côté du cerclage.

Au final, la réaction fut: « mais où tu l’as acheté ? », ce qui est somme tout un très beau compliment !

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Cheese-cake végétarien

Alors là.

J’ai fait ça hier soir. Je l’ai refaite ce matin pour le servir à des amis ce week-end.

C’est délicieux avec une petite salade.


Recette légèrement adaptée du livre de Cléa, Veggie, que je dévore au sens propre.


Cheesecake végétarien

150g de biscuits apéritifs aux graines de sésame
100g de beurre mou
2 gros oeufs
125g de fromage de chèvre frais
100g de fêta
1 cuillère à café rase de poudre d’ail
6 cuillères à soupe de ciboulette hachée
Gomasio* et fines herbes


Préchauffer le four à 180°.

Mixez les biscuits au sésame assez finement. Mélangez avec le beurre, comme pour faire un crumble, jusqu’à ce que la pâte soit assez homogène.

Tasser le ménage au fond d’un moule. Personnellement, je ne beurre pas ni ne mets de papier cuisson, mais la recette indique de le faire.

Battre les oeufs avec le fromage frais. Ajouter la fêta et mixer. Mélanger en incorporant la purée d’ail et les herbes. Verser dans le moule à gâteau.

Faire cuire pendant 25 à 30 trente minutes, puis éteindre le four sans ouvrir la porte. Patienter encore 15 minutes, sortir le cheese-cake et le laisser totalement refroidir.

Réfrigérer jusqu’au moment de servir, décoré de gomasio et de fines herbes.

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* le gomasio est une sorte de sel, que l’on trouve en magasin bio.

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Galette des rois aux lentilles vertes, orange et vanille, avec pâte feuilletée minute

Trouver la fève, distribuer les parts de dessous la table, oui !

Manger une galette avec une frangipane bourrative, une pâtes feuilletée mollassonne, non. Les pommes en alternative ? Vu, revu.

Cette fois-ci, j’ai voulu doublement innover. Depuis quelques années, je teste différentes garnitures en remplacement de la frangipane (des poires, du citron, de l’ananas, etc): en 2013, je voulais trouver une garniture vraiment sublime. Et, deuxième innovation, je voulais faire la pâte feuilletée moi-même, par ras-le-bol des pâtes feuilletées du commerce qui ne sentent vraiment rien et qui ne cuisent jamais correctement.

Et là, une surprise.

C’est une réussite.


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Voici les recettes.


Garniture lentilles vertes, orange et vanille (recette légèrement adaptée de Veggie, de Cléa)

125g de lentilles vertes du Puy crues
120g de blond de canne
3 cuillères à café de vanille en poudre
Le jus de 2 oranges
2 oeufs
3 cuillères à soupe de lait d’amande
2 cuillères à soupe de fécule de maïs


Rincez et égouttez 125G de lentilles vertes du Puy. Les faire cuire à couvert pendant 25 minutes. Egouttez.

Mixez les lentilles avec le sucre, la vanille, le jus d’orange, les oeufs et le lait d’amande.

Versez la fécule dans une casserole et délayez très doucement avec le mélange mixé. Faites cuire quelques minutes sur feu doux, en remuant sans cesse, jusqu’à ce que le mélange épaississe et nappe la cuillère.

Utilisez cette garniture entre deux disques de pâte, comme expliqué ci-dessous.



Pâte feuilletée minute pour galette (une recette adaptée de Christophe Felder)

Pour 2 disques de grand diamètre
400g de farine
480g de beurre coupé en morceaux
8 cuillères à café de blond de canne en semoule
2 cuillères à café de sel
4cl d’eau froide
1 jaune d’oeuf pour la dorure
Garniture (recette ci-dessus)

Mettez la farine, le beurre en morceaux, le sucre et le sel dans un récipient.

Mélangez à la main tous les ingrédients. Cette phase est très longue et assez physique, mais elle créé le feuilletage, donc prenez le temps. Vous devez obtenir une sorte de curable très épais et collant.

Ajoutez l’eau froide, et pétrissez à la main, en imitant le mouvement d’un crochet.

Quand votre pâte est bien homogène et ressemble à une boule de chewing-gum géante, filmez-la au contact (pour ne pas laisser d’air toucher la pâte), et mettez la au réfrigérateur pendant 30 minutes.

Après ce temps de repos, farinez votre plan de travail, divisez la boule en deux. Etalez chacune des deux boules comme pour une pâte classique. Froncez la première dans votre moule, disposez la garniture, puis posez le second disque et soudez les bords.

Dorez au jaune d’oeuf.

Dessinez les motifs avec le côté non tranchant d’un couteau.

Enfournez pour environ 45 minutes à 180°.



Servie pour l’instant à des amis, à mon chéri et à mon fils, il ne reste plus rien de cette galette, engloutis rapidement. C’est meilleur tiède ou chaud, quand le parfum d’orange et de vanille ressort encore plus. Vivement l’an prochain que je la refasse ! Ou que j’en découvre une autre…

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Cuisine du Japon: Daifuku mochis

Ma fascination pour la cuisine japonaise date de mon premier sushi, et de la découverte incroyable que fut celle du poisson cru. Depuis, mon petit déjeuner préféré reste un plateau de sashimis et un peu de sauce soja japonaise ! Je ne l’ai pas souvent, hélas, vu le prix des traiteurs japonais. En revanche, grâce à Yuko, mon amie japonaise, j’ai découvert un autre aspect de la cuisine japonaise, plus traditionnel: la pâtisserie. Je ne suis pas une inconditionnelle de pâtisserie en général, ayant plutôt une dent salée; mais la pâtisserie japonaise n’est pas trop sucrée, et utilise des textures ou des produits que nous ne connaissons pas ici, comme la farine de riz gluant ou l’ankô, la pâte de haricots rouges. J’adore !

Voici une recette de Yuko elle-même: les daïfuku mochis, des pâtisseries traditionnelles à la pâte de haricots rouges, avec un mode de cuisson original: le micro-ondes ! Si vous achetez la pâte de haricots rouges toute faite, l’ensemble prend peut-être 10 minutes, façonnage compris. Ne nous leurrons pas: le plus difficile et le plus long, de très loin, c’est de trouver les ingrédients. Il semble que la plupart des magasins chinois ou asiatiques proposent de la farine de riz gluant et de l’anko; pour la fécule de pommes de terre, Yuko se fournit dans une épicerie marocaine. Bonne chasse !


Ankô: la pâte de haricots rouges azukis

Si vous choisissez de faire la pâte de haricots rouges à partir des azukis, les haricots rouges japonais (rien à voir avec les haricots mexicains ou les haricots rouges normaux), voici un site qui vous explique tout: Ma vraie cuisine japonaise. Je me suis déjà perdue des heures dans ce site, je recommande chaudement pour tous les amoureux de cuisine japonaise ! J’ai suivi à la lettre leur recette, et tout s’est bien passé.

Deux photos de la préparation de l’ankô:


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A gauche, la préparation des azukis, à droite, fin de la première ébullition


Une fois que votre pâte est prête, vous pouvez commencer la préparation de la pâte à mochis, beaucoup plus facile ! Si vous avez acheté la pâte de haricots rouges toute faite (ce que je ferai la prochaine fois, c’est vraiment plus facile), commencez ici:


Daïfuku mochis

Pour 4 mochis

120g d’Anko (pâte de haricots rouges)
50g de farine de riz gluant
25g de sucre en poudre
6 cl d’eau
1 cuillère à soupe de fécule de pommes de terre

Mettez la farine et le sucre dans un bol et mélangez-les bien.

Couvrez le bol avec un film plastique et chauffez au micro-ondes pendant 1,5 minutes à 600w. Sortez le bol et mélangez bien la préparation.

Chauffez encore au micro-ondes pendant 1 minutes à 600W. Vous devez obtenir une pâte très très collante mais homogène.

Mettez de la fécule de pommes de terre dans une assiette, et roulez la boule de pâte dedans, pour qu’elle colle moins et soit plus manipulable.

Farinez vos mains avec la fécule de pommes de terre, et divisez la boule de pâte en quatre.

Etalez la pâtes en rondelles plates, de la taille de la paume de la main. Placez une cuillerée de pâte de haricots rouges au centre, et refermez.

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Voilà ! Vos mochis sont prêts ! Vous pouvez les conserver 24h environ; comme j’ai prévu d’offrir les miens demain, je les ai emballés dans du film alimentaire et disposés joliment dans de petits moules en silicones, eux-mêmes placés dans une boîte.


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C'est la saison du potiron !

C’est la saison du potiron ! La fin de la saison, mais il me semble que je n’en aurai jamais assez. Faux couscous au potiron ? Tarte au potiron ? Salade potiron-roquette ? Voici trois idées sans prétention aucune pour savourer ce délicieux légume chez soi.


Base de faux couscous au potiron

Potiron
Semoule de couscous
Bouillon cube
Jambon
Pois chiches
Huile d’olive
Sel
Ajouts: graines de courge, basilic, lardons, toute ce à quoi vous pouvez penser !



C’est la recette la plus simple du lot… normal, c’est la mienne !

Peler et couper le potiron en dés et les poser sur une plaque de four. Arroser d’un filet d’huile d’olive et mettre au four pour une trentaine de minutes à 190°C.

Couper le jambon en languettes et le faire griller à la poêle.

Faire cuire la semoule selon les instructions, mais en mettant du bouillon à la place de l’eau, et assembler le tout, ajouter les pois chiches, saler et servir immédiatement.

Avantage du plat: il se conserve indéfiniment et se réchauffe pendant au moins trois jours, si le soir vous êtes fatigué de vos journées… je crois que ce n’est pas le premier avantage qu’un grand chef mettrait en avant, mais pour une mère au foyer, c’est un indéniable point positif !


Tarte au potiron et curable fêta-noix

C’est une adaptation personnelle d’une recette que j’adore du livre de Cléa, Veggie, je sais cuisiner végétarien.

1/6è de potiron
100ml de lait d’amandes
1 poignée de raisins secs
1 oeuf

180g de farine de blé T80
5 cuillères à soupe d’huile d’olive

100g de noix
100g de fêta

Couper le potiron en dés et le cuire à la casserole pendant une trentaine de minutes.

Préparer la pâte à tarte: mélanger la farine avec une pincée de sel et l’huile d’olive. Ajouter juste assez d’eau pour former une boule de pâte. Abaisser et garnir un moule à tarte.

Ecraser grossièrement le potiron cuit, le saler, ajouter la poignée de raisins secs, le lait d’amandes et l’oeuf battu. Verser sur le fond de tarte.

Pour le crumble, broyer grossièrement les noix dans un mixer. Emietter la fêta et mélanger aux noix. Emietter le mélange au-dessus de la tarte.

Cuire au four à 180°C pendant 50 minutes. Servir chaud ou tiède.


Salade de potiron, jambon de Parme et parmesan

Cette salade est une adaptation d’une recette de Jamie Oliver dans Rock’n’roll cuisine.

1 tranche de potiron
Sel et poivre
8 tranches de jambon de Parme
4 bonnes poignées de roquette
4 cuillères à soupe d’huile d’olive + supplément pour la cuisson du potiron
3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
1 morceau de parmesan

Couper le potiron en dés, les étaler sur une plaque de four à rôtir. Arroser d’un filet d’huile d’olive et d’une cuillère à café de sel et de poivre. Enfourner pendant 30 minutes à 190°C.

Pour la salade, dans un saladier, assembler la roquette, les tranches de jambon de Parme coupées en lamelles, des copeaux de parmesan. Préparer la vinaigrette avec l’huile d’olive et le vinaigre, et l’ajouter au dernier moment.




Petite note de bas de page. Au bout de trois semaines de publication de ce blog, mon actionnaire principale m’a miaulé dessus pour demander un bilan et que je m’asseye dans le canapé pour qu’elle ronronne sur mon cachemire neuf. Du coup, j’ai fait un bilan et une séance de câlin. Ce qui est ressorti du câlin, c’est qu’il faut acheter une recharge de brosse à vêtement; du bilan, c’est que je ne suis pas sûre de cette rubrique de cuisine. Je n’ai pas d’autre légitimité à parler de cuisine que le fait d’en faire tous les jours au moins deux fois, et d’avoir un peu d’expérience. Pourtant, j’aime bien avoir une rubrique cuisine; d’abord, parce que je suis incroyablement gourmande, ensuite, parce que ce blog parle de vivre chez soi, et que la cuisine n’est qu’un des moyens d’apprécier son chez-soi. Vous en pensez quoi ? Je garde, j’arrête ?

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Douceurs de Noël: confiture à l'orange amère

Les senteurs de Noël vont au-delà de l’odeur de résine du sapin et des épices du pain d’épices; elles m’évoquent le délicieux parfum d’oranges qui envahit ma cuisine chaque année, à la même période. Ca ne rate jamais; vers le 1er décembre, lorsque je commence ma pêche aux idées de cadeau des uns et des autres, il en est un récurrent: « des confitures à l’orange amère ! ». J’ai aussi des plaintes vers mi-janvier: « y’en a plus ! Pourquoi tu n’en fais pas plus ? ». Parce que c’est une des recettes de confiture les plus chronophage que je connaisse; mais comme c’est également de loin l’une des meilleures, je la réalise, mais une seule fois par an.

Jusque là, je m’étais refusée à livrer le secret de cette recette infernalement longue, puisqu’il s’agit en fait d’assembler trois confitures différentes; mais comme Google Analytics me dit que ce blog a pour l’instant 3 lecteurs et que j’en connais 100%, la voici.



Confiture d’oranges amères adaptée de Lenôtre (pour 4 pots de 500g)

1,8 kg d’oranges non traitées (environ 6 oranges)
1 jus d’un citron non traité
1,2 kg de sucre cristallisé
3 dl d’eau

Laver et brosser les fruits. Les mettre dans la marmite à confiture, couvrir d’eau, porter à ébullition et laisser cuire 30 minutes. Jeter l’eau de cuisson.

Egoutter, laisser refroidir dans de l’eau froide en la changeant toutes les 5 minutes pendant 15 minutes.

Couper les fruits en rondelles épaisses dans un plat, jeter les extrémités, ôter les pépins. Réserver le jus dans un cul-de-poule. Mixer les rondelles en macédoine, sauf quelques unes des plus belles que je réserve pour les couper en 8 et retrouver des morceaux d’orange dans la confiture. Egoutter la macédoine au-dessus du cul-de-poule contenant le jus.

A ce stade, vous avez donc du jus d’orange, une macédoine d’orange et des quartiers d’orange.


Porter à ébullition le sucre et l’eau.

Ajouter le jus d’orange et le jus de citron et reporter à ébullition. Cuire 15 minutes à petits bouillons.

Ajouter la macédoine et faire cuire 15 minutes.

Ajouter enfin les quartiers d’orange et laisser encore cuire 30 minutes.


Stériliser les pots, les remplir, les retourner 24 heures pour créer un vide à l’intérieur, attendre quelques jours... et savourer !


Ce qui est magique, c’est que cette confiture, à la fois sucrée et amère, va très bien avec autre chose que la sacro-sainte tartine de pain. Elle est parfaite dans un fromage blanc bien acide ou avec un magret de canard, et je suis sûre que ce n’est que le début d’une somme infinie de possibilités !

… dont l’option de la manger à la petite cuillère. Toute ressemblance avec une pratique quotidienne...

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Je n'ai pas envie de cuisiner mais j'ai envie de bons petits plats - Tagliatelles aux petits pois, poireaux et baies roses

Vendredi soir…

En été, c’est le soir où l’on mange des petites salades généreuses et déjantées dans le jardin, en sirotant un verre de vendanges tardives et en regardant son fils qui fait ses premiers essais de draisienne…

Cet hiver, vendredi soir m’évoque plutôt la fatigue de la semaine qui pèse soudainement plus qu’elle ne devrait, la pluie qui tambourine encore sur la nouvelle véranda (double de surface par rapport à l’ancienne, soit le double du bruit), les jouets qui traînent partout et sur lesquels je trébuche, et surtout, surtout, mon absence totale d’envie de cuisiner. Déjà que je passe une bonne partie de mon maigre temps libre à préparer des petits gâteaux pour Noël, alors le vendredi soir, c’est relâche. Y’a pas. Rien à voir, circulez.

Ma petite famille n’est pas trop d’accord avec ma philosophie du « vendredi, c’est sushi ». Je m’y suis rangée, ne serait-ce que parce que l’argent économisé ira dans leurs cadeaux. Rien de mieux que d’offrir des cadeaux à ceux qu’on aime, surtout si c’est au prix d’une vague privation de sushis (passagère ! oh combien passagère). Me voilà donc forcée d’improviser des recettes vaguement équilibrées, attractives pour un enfant de deux ans et demi que le seul mot « légume » fait fuir, et bonnes. Je n’ai pas envie de cuisiner, mais j’ai envie de bons petits plats: ce soir, c’est tagliatelles aux petits pois, poireaux et baies roses.


Tagliatelles aux petits pois, poireaux et baies roses (pour 2 personnes)




Ingrédients:
Tagliatelles fraîches
1 grande poignée de petits pois surgelés
1 poireau lavé et détaillé en petits tronçons
Baies roses
50g de fêta
1/2 citron

Dans un cuit-vapeur ou dans une marguerite, faites cuire le poireau pendant 15 minutes, puis ajoutez les petits pois et laissez encore cuire pendant 10 minutes environ. Le poireau doit être fondant et les petits pois encore très verts. Réservez.

Faites cuire les tagliatelles le temps indiqué sur le paquet. Ajoutez la fêta coupée en dés et remuez pour faire fondre.

Assemblez le tout, saupoudrez de baies roses, salez, poivrez. Ajoutez le jus du demi citron juste avant de servir.



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