C'est le printemps, tous au jardin !!
Même si on ne voit que peu la différence avec un hiver beaucoup trop chaud et humide, nous voici officiellement au printemps. Printemps qui rime, dans mon imaginaire, avec jardinage. En réalité, les trois-quarts de l’opération sont confiés à ma moitié, parce que soyons francs, ce que j’aime dans le jardinage, c’est manger les légumes, nouer un ravissant tablier, trouver des gants à motifs et poser un grand chapeau de paille sur ma tête. La partie bêchage et tout ce qui se fait à quatre pattes dans la boue, ça m’inspire moins. Vous avez dit citadine ? Oui !
Voici donc quelques idées totalement citadines pour jardiner avec style. En avez-vous besoin, vous qui plantez depuis des années ? Non. Mais ça me motive à semer, ne serait-ce que pour planter de ravissants petits panneaux; pourquoi pas vous qui hésitez à franchir le pas ?
Martha Stewart
Un feutre indélébile, de jolis pots en terre cuite, et les herbes aromatiques se rempotent avec style !
Martha Stewart
Encore une idée de la papesse de l’organisation DIY: de jolis rubans suspendus, des pinces à linge, et les emballages de graines. Idéal pour se souvenir qu’il faut semer.
Gleeful garden via Etsy
Vous n’arrivez pas à distinguer un semis d’un autre ? La feuille volante sur laquelle vous avez noté le plan de votre jardin a été mangé par votre chat ? Hop ! Petits rappels en céramique et en anglais.
The Fysh Store via Etsy
... ou les mêmes en argent, pour un potager grand style !
Huntington library via Wikipedia
Installez un pont japonais orange Golden Gate en un week-end, grâce aux kits dans tous les magasins de bricolage ! (Ahahaha. En vrai, j’en veux un)
En attendant, je regarde mes sachets de semis depuis l’intérieur de la véranda. La pluie tambourine sur les vitres. Ce week-end. Ou celui d’après.
Mini-DIY: repeindre un tabouret
Vous souvenez-vous du palier du premier étage ? J’avais annoncé à la fin que je revampais un petit tabouret, celui qui supportait le pot du citronnier. Citronnier qui, en dépit de mes efforts, est toujours en vie. On applaudit bien fort !
Donc.
Avant, un petit tabouret des années 50, avec de jolis pieds pas trop massifs, une peinture anarchique, et l’encombrement idéal pour être placé dans un coin de couloir et porter mon citronnier qui a tant besoin de lumière.
Après, le même petit tabouret, avec la même jolie ligne, mais un dessus totalement poncé à la main, au papier de verre, afin de laisser apparaître le joli grain du bois. Le piètement a également été poncé, puis sous-couché et peint avec les deux couches réglementaires.
Je n’ai pas trop poussé le ponçage du plateau, j’aime beaucoup les veines de ce bois. J’ai hésité à le vernir pour ne pas le rendre brillant, mais finalement, pour éviter les dégâts des eaux qui pourraient venir du pot posé dessus, j’ai renoncé à le laisser brut; en prenant le même vernis « effet ciré » transparent que pour la rampe de l’escalier tout proche, j’obtiens un bon résultat. On ne voit pas du tout le vernis et le toucher est très agréable.
Avec son locataire du dessus, dans cette si belle et si rare lumière du Nord:
J’aime beaucoup l’effet produit, la présente d’un bois naturel dans tout ce blanc. Je ne dis pas que je vais garder ce tabouret à vie, comme une chose précieuse, mais pour les années qui viennent, en attendant que je trouve une petite table parfaite que je ne cherche même pas, ce petit tabouret sans prétention est élégant, discret et très utile. Pas mal pour un tabouret extirpé d’un grenier après 30 ans de torpeur.
C’est la fin du couloir du premier étage ! J’espère que ça vous a plu. Monter au second me dérange de moins en moins, même si c’est pour apporter le linge repassé !
Ces quelques fleurs... chinées dans la nature
Ce qui est précisément le problème. J’étais tombée dans le travers, si fréquent, du « ça me plaît comme ça, je ne vais pas m’embêter à changer tout de même ! ». Sauf que cette décoration a tenu un an. Une année complète pendant laquelle, quelle que soit la saison, la luminosité, l’ambiance intérieure et extérieure, cette petite commode a eu les mêmes objets posés sur son plateau.
Pendant une année, notre petite famille a évolué, elle s’est même agrandie, nous avons changé les lits, la petite a appris à marcher et commence à parler, le grand a découvert la maternelle... mais ma commode restait la même. Sa jolie déco, je ne la voyais plus.
Après une semaine de beau temps, j’avais envie de quelque chose de plus sobre, de plus naturel, mais pas encore de trop printanier. Une promenade dans la campagne, deux coups de sécateur, un vase de ma grand-mère, et voici le résultat.
Un grand pied de nez au style précédent, cette fois, c’est un vase unique très excentré, dont les fleurs peintes rappellent les branches de cerisier fleuries. J’adore la forme générale des branches, tournant vers la gauche. J’aurais adoré que ça soit plus prononcé, mais la nature n’en fait jamais qu’à sa tête, et je l’aime pour ça !
Quand je pense que ce vase fut presque jeté à la poubelle... après, je n’ai jamais aimé sa mise en valeur chez ma grand-mère, où il était posé sur un socle, devant des assiettes bariolées. Il n’y avait jamais de fleurs dedans, et il était un peu tristounet. Cher joli vase, je vais te mettre au travail tout le printemps. Ces branches ne vont sans doute pas dépasser une semaine de vie, mais tu vas rester là un certain temps, seul, et je vais te donner du travail. Les roses blanches, tu aimes ?
Ensuite, promis, quand ce sera l’été et que la lumière sera enfin revenue, tu iras prendre des vacances dans le placard pendant que d’autres objets prendront la pose.